E N B R E F

 

 

 

 

L E S   B R E V E S

 

G E N E A L O G I Q U E S

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

L E S   B R E V E S    G E N E A L O G I Q U E S

 

 

QUI ETAIT LA MARRAINE

L'Eglise Sainte-Croix de Saint Servan possède une cloche dénommée Marie-Louise-Mathurine, fondue en 1870, pesant près de 2 tonnes et demie et donnant comme note le SI.

Je suggère que sa marraine pouvait être Marie Louise (Mélise) Guibert, née le 31 décembre 1823, décédée le 1er avril 1917, fille de Mathurin Joseph Guibert et de Euphémie Marie Moras, épouse de Marc Antoine Auguste Lance.

A vérifier...

 

LE CERCLE GENEALOGIQUE

Le cercle généalogique est habituellement un groupe­ment de personnes, fermé ou ouvert - ce qui est curieux pour un cercle - ayant pour but la recherche généalogique.

On peut aussi parler de Centre, de Club ou tout simplement d'Association. Le mot cercle est ici pris dans un sens figuré. Aujourd'hui, nous allons curieusement parler d'un cercle généalogique au sens propre. Vous trouverez un exemple dans le bulletin numéro 1.

Il y en a certainement d'autres que la rédaction souhaiterait connaître.

 

AVIS DE RECHERCHE

- La rédaction recherche tout renseignement sur la manu­facture de faience située à Rennes au pavé Saint Laurent, possédée depuis 1759 par François Duboys, sieur de la Vrillière et vendue en 1766 à un sieur Leclerc.

- La propriété "La Vrillière" ayant été retrouvée à Saint Julien de Concelles, la rédaction recherche l'autre proprié­té familiale située près de Nantes à "La Sauzais" (acquisi­tion par René Duboys du 23 juin 1689).

 

Où se situe les Sauzais ?

Réponse : près de Nantes, mais à quel endroit exactement ? S’agit-il d’une toute petit île aujourd’hui disparue située à proximité de l’ancienne île Feydeau ? L’on cite ici une acquisition par René DUBOYS suivant contrat du 23 juin 1689.

 

- De même où se situe le lieu-dit Le Fresney, constitutif de notre patronyme ? Ce lieu-dit existe certainement ; il a du représenter une propriété familiale attribuée sans doute à Etienne D., le fils cadet dont nous descendons. Il n’était pas rare au 18ème siècle, dans les familles nombreuses, que les fils cadets utilisent un nom différent emprunté au terroir pour se distinguer des branches aînées. Mais où était donc cet endroit dénommé le Fresney, de façon à y faire notre pèlerinage ?

 

 

LE TRAIN N'ATTEND PAS ; L'EMPEREUR NON PLUS...

Le colonel Etienne Thérèse Amaranthe Duboys Fresney a participé à de nombreuses campagnes militaires dont celles de la Révolution Française (siège de Mayence,..). Il reçut par la suite de nombreuses décorations: Chevalier de Saint Louis, Chevalier de L'Empire, Médaille de Sainte Hélène le 22 février 1858, commandeur de la Légion d'Honneur. Le 11 ou le 21 août 1858, au passage de l'Empereur Napoléon III qui devait lui remettre la Croix d'Officier de la Légion d'Honneur, il ne put se rendre à la gare; âgé alors de juste 100 ans, il aurait semble-t-il manqué son train pour aller à Laval

 

LES RECOMMANDATIONS DU NOTAIRE.

Les Archives de l'Armée à Vincennes m'ont permis de consulter le dossier militaire de l'officier Guy Théodore Duboys, un lointain cousin - au 8ème degré - du Général Etienne Duboys Fresney. Ses états de services nous révèlent ses différentes promotions mais également toutes les recom­mandations faites en vue de ces promotions. L'une d'entre elles émane de Ma1tre Ferrin, notaire, mais également chef de bataillon de la 10ème légion de la Garde Nationale de Paris, adressée au Ministre de la Guerre. En marge, il a été noté: "Mr le Notaire devrait bien se borner à faire des actes » .... La rédaction ne souhaite ici faire aucune observation particulière...

 

………FERMONS LA CAISSE

Jacques Defermon des Chapellières a été un des grands personnages de l'Epoque Napoléonienne. Grand Officier de la Légion d'Honneur et Comte d'Empire, il était proche parent de notre famille par son mariage avec Jeanne Duboys des Sauzais. Tout spécialement chargé des finances impériales, il était semble-t-il, d'une grande rigueur. A cette époque où l'opposition se manifestait à peine par quelques quolibets, on fit ce jeu de mots sur le nom de notre financier dur et rigide: "FERMONS LA CAISSE".

 

LES CHAPELLIERES EN LIVRE...ET EN FILM...

Le Bicentenaire de la Révolution Française a provoqué un grand nombre de publications, toutes très variées dans leur approche de l'Histoire mais également en qualité.

Ma surprise a été grande de découvrir en librairie un livre intitulé "Les Chapellières" de Pierre Péan. L'au­teur est descendant d'un métayer, royaliste et chouan; son propriétaire était Jacques Defermon des Chapellières, répu­blicain et donc plutôt progressiste pour l'époque; le para­doxe est exploité par Péan, avec pour support une corres­pondance (réelle ?) entre les deux hommes. L'ouvrage est d'un grand intérêt pour nous tous notamment, avec toutefois quelques "dérapages" dans la vérité historique dûe à une trop grande complaisance pour le lecteur et pour l'évènement. Quant au film, il vaudrait mieux l'oublier,..

Nous avons naturellement ressenti le besoin d'écrire à l'auteur.

A Vous désormais de lire...et de juger...

 

UN TRAVERSAY CHEZ LA GRANDE CATHERINE

Un article de la revue HISTORIA - n° 557 de mai 1993 ­attire notre attention: "A Saint Petersbourg, on l'appelait Ivanovitch - Un Français à l'Amirauté - par Madeleine du Chatenet - L'auteur y raconte la vie de Jean Prévost de San­sac de Traversay né en 1754 à la Martinique, décédé le 19 mai 1831, encore inhumé dans le cimetière de Romanchina. Dès 1791, ce jeune capitaine de vaisseau alla prendre du service dans la Marine de Catherine II de Russie; il devait par la suite devenir Ministre de la Marine Impériale.

Cet illustre personnage avait quelle pa­renté avec Charles Guy de Traversay né le 6 août 1866, marié le 9 juin 1896 à Francine Lemoine, habitant de la Balue à Saint Servan?

Un courrier adressé à l'auteur, Mme du Chatenet, est hélas resté sans réponse. Pour votre information, sachez que celle-ci est également née Traversay.

 

Une question souvent posée : les Lemoine ont-ils été corsaires ?

Réponse : François Lemoine né en 1770 et décédé prématurément à Brest en 1801 a armé entre 1793 et 1801 des petits navires pour la Course.  Nous en avons la certitude avec la Lettre de Marque de « l’Audacieux » joint dans le présent bulletin. Cette époque était celle de Surcouf. Mais les Lemoine ont-ils été capitaines-corsaires ? ici aucune certitude ; à la génération précédente, François L et son cousin Charles L étaient entre 1770 et 1785 des capitaines de navires et l’on pourrait penser qu’ils ont été capitaines-corsaires ; la France était entre 1778 et 1782 à sa 3ème guerre-corsaire contre l’Angleterre ; hélas le livre très détaillé de Roger Martin-Dégrèves (publication association Parchemin à Rennes) ne cite rien à ce sujet. Pour approfondir cette question, il faudrait étudier les registres des rôles d’équipages de l’époque aux archives départementales à Rennes. Avis…

 

- François Lemoine est décédé à Brest en 1801, laissant une veuve – Marie-Josèphe Bécot – et un enfant âgé seulement de un an – François Guillaume L – Nous ignorons et donc souhaiterions connaître les raisons de son décès (en mer ou à terre – par maladie ou par accident) ?

 

- Quelle était la date exacte de construction de l’agrandissement, partie blanche, de l’Artimon ?

Réponse : nous avons une certitude : au mariage de Jacques DF et de Berthe L le 12 avril 1904, les travaux étaient effectués ; il paraîtrait même que la grand salon ainsi créé était destiné à la réception du mariage ; les photographies de la cérémonie nous prouvent au moins l’existence de la construction à cette époque.

Nous avons également une autre certitude : l’agrandissement n’a pas eu lieu à la suite de la vente de l’immeuble situé à Saint Malo intra-muros au 5 rue d’Asfeld –aujourd’hui n° 10- l’ancien siège de l’activité de l’armement, lequel a été vendu à la Banque de France par adjudication le 21 mai 1904 soit cinq semaines après le mariage (acte de Me Radenac, notaire à St Malo)

Nous avons longtemps pensé que l’armement de Anatole Lemoine vendu après son décès en 1889-1890 avait été réinvesti à cet endroit.

En réalité, la décision de construire a été prise par la grand-mère Lemoine (Berthe L née Dubois) à la suite du décès de son frère célibataire, Henri Dubois survenu à Dinard le 28 mars 1899 dont elle était héritière après la vente des deux villas qu’il possédait à Dinard, dont la villa Bijou.

La construction a eu lieu donc entre 1900 et 1903.

Et autre question à ce sujet : il serait intéressant de connaître le nom de l’architecte ?

 

– La branche d’Héliand de notre famille descend  par alliance de celle des Baglion qui elle-même descend des Beaumanoir ainsi que des du Guesclin ; la voie est certainement royale….

 

– En avril 2002, nous apprenons par internet qu’une vente publique eut lieu à Louviers (27) le 27 janvier 2001 chez Maître Jean Emmanuel Prunier, commissaire-priseur, avec pour expert, Thierry Bodin, les autographes, 45 rue de l’Abbé Grégoire, Paris 6ème. Le numéro 33 de la vente consistait en :

Etat des services de DUBOYS FRESNEY, capitaine du génie de l’armée devant Mayence. « Emploié en vertu des ordres à lui donnés par les Généraux Custines, Beauharnais, et suivants depuis le mois d’avril 1793, jusqu’en décembre de la même année pour le service de l’aile droite de l’armée dans ses diverses positions, depuis Jockrein, jusques sous Strasbourg. Emploié devant Mayence aux opérations d’usage depuis frimaire de l’an 3 … »

Jean-Baptiste Kléber, P.S., Bodenheim 8 nivose an III (28 décembre 1794) ; ¾ page in-4.

Nous avons contacté Me Prunier et M. Bodin, mais pas de photocopie ni de nom d’acquéreur ; dommage, dommage, dommage … Il s’agit peut-être du premier document officiel comprenant l’orthographe exacte et définitive de notre nom.

 

– Vu sur internet grâce au moteur de recherche « Google » : un Dubois, sieur de la Vrillière était propriétaire en 1755 de l’ancien manoir de la Couardière, à Saint-Jacques de la Lande, canton de Rennes. Ce manoir était cité dès le XIIème siècle sous le nom de Coarderia ; il appartenait à l’origine, en 1153, à l’abbaye Saint-Georges de Rennes.

A Corps-Nuds, canton de Janzé, le manoir de la Planchette du 16ème siècle possédant des anciennes fortifications médiévales a appartenu à René Ange Félix Duboys des Sauzais.

 

 – Vu sur le site de la Mission du Saint-Esprit : « à la date du 27 avril 1786, le prieur du Mont-Saint-Michel, dom Maurice, écrivait à Monsieur Dubois des Sauzais : je vous accuse réception de votre traite de 400 livres ; la pension de Monsieur de Saint-Pern est payée pour six mois … »

 

– Le scoutisme de Saint-Malo s’installe à l’Artimon pendant la dernière  guerre ; la ronde Notre Dame de Bizeux se retrouve en 1940 dans les communs de la rue Jeanne Jugan ; qui pourrait nous en dire un peu plus ??

 

– Au cours de l’été 2003, le courrier de la Mayenne se penche sur « la vie de château » ; le 10 juillet, « La Roche » est en ligne de mire, avec une photo, des développements intéressants sur la vie du général Etienne Duboys Fresney ainsi que sur ses descendants ; comme dit Laurence : « des erreurs …, on ne maîtrise pas les journalistes » ; pour certains, une découverte avec les problèmes attachés aux vibrations dues à la carrière de pierres toute proche …

 

– Pierre PEAN, journaliste et auteurs de plusieurs ouvrages tapageurs sur le passé de François Mitterrand ou sur le journal « Le Monde » veut transformer le site des Chapellières (Loire-Atlantique) en musée de la chouannerie ; il était l’auteur d’un livre sur Jacques Defermon des Chapellières, dont nous avons déjà parlé.

 

– Le général Etienne Duboys Fresney serait le soir du 15 août 1808 à 21 heures ; cet horaire est donné par un site d’astrologie et par l’ouvrage suivant : « Gauquelin Birth and Planetary Data » série A 1970 – The Gauquelin’s data collection.

 

– Voici encore une information internet : une bibliographie des mémoires sur le second empire cite un ouvrage de Grégoire Gaspard Félix Coffinières de Nordeck : « de Montpellier à Sébastopol - carnet de route du colonel de Nordeck – guerre de Crimée (1855-1856) » … la seconde partie de ce témoignage rédigé quotidiennement et intitulé « Carnet du Génie » est en fait le carnet de M. Duboys Fresney, lieutenant-colonel, sous-chef d’état-major, allant du 8 septembre au 9 octobre 1854, trouvé dans les papiers du général Coffinières de Nordeck …

Alors retrouvons ce « Carnet du Génie » écrit en partie par notre ancêtre ; ce document pourrait avoir une grande valeur sentimentale à nos yeux …

Voir la réponse dans le bulletin généalogique familial numéro 7

 

– Au cimetière communal de Corps-Nuds, vous pouvez vous recueillir devant le monument funéraire de la famille Duboys des Sauzais ; il s’agit d’une sépulture à l’allure monumentale, située en haut de l’allée centrale, exposée plein sud face à l’entrée principale ; construite en tuffeau, trois anges veillent à l’entrée, un bulbe coiffe l’ensemble ; y sont enterrés : Marie-Vincente Gaultier de la Guittière, décédée le 30 mars 1842 à l’âge de 88 ans (veuve de René Ange Félix D des S), Eugénie Duboys des Sauzais née demoiselle Hardy, décédée le 13 février 1846 (épouse de Marie D des S), Jacques Duboys des Sauzais, payeur général du Département, chevalier de la Légion d’Honneur, conseiller municipal, fondateur de la maison de retraite de Corps-Nuds, décédé le 7 octobre 1861 (célibataire) ; Nathalie Anne-Marie Duboys des Sauzais décédée le 16 juin 1940 (1840 ?) à l’âge de 21 ans (fille de Marie D des S et de Eugénie Hardy ?), ainsi qu’une petite fille anonyme.

Ce monument est en mauvais état, semble-t-il ; prenons au moins des photos avant qu’il ne soit trop tard !

 

– Encore une découverte très intéressante faite grâce à internet : sur le moteur de recherche Google, vous tapez soit « moras afrique » soit « jla moras » et vous retrouvez l’existence d’un journal de bord de Jean Louis Augustin Moras, notre ancêtre, médecin militaire, écrit lors d’une campagne en Afrique en 1790 sur la frégate royale « la Félicité » ; ce journal a été commenté sous la plume de Alain Boulaire et publié en 2002 aux éditions du Layeur à Paris ; précédemment Claude Gendre, en reprenant et étudiant ce journal de bord, soutenait à Nantes le 11 avril 1972, une thèse de médecine sur « la chirurgie à Boulogne et la mer au 18ème siècle : une figure exceptionnelle : J.L.A. Moras (1765-1817) » ; nous avons contacté M. Boulaire ainsi que le docteur Gendre pour en savoir plus …

 

  - L’île Traversay ou encore l’archipel Traversay de quoi s’agit-il ?

Vous savez peut-être que Jean-Baptiste de Traversay (1754-1831) né aux Antilles, officier de la Royale sous Louis XVI, se distinguant dans la guerre d’indépendance américaine à la bataille de la Chesapeake, conduit en Suisse par la Révolution Française, répond avec l’assentiment du roi Louis XVI à une invitation de l’impératrice Catherine de Russie pour rejoindre Saint-Pétersbourg et reconstituer la marine russe dont il deviendra le Ministre pendant 17 ans.

Un livre de Madeleine du Chatenet regroupe toute la biographie de ce personnage : « Traversay, un français ministre de la Marine des Tsars » chez Tallandier.

Or à cette époque les russes organisaient des explorations vers l’Arctique côté Pacifique et vers l’Antarctique qu’ils furent les premiers à atteindre ; quoi de plus normal que de retrouver Traversay ou Traversey ou Traverse (du fait des mauvaises traductions) dans le nom de certaines des îles Marshall (Bikini) ex Sandwich du Nord et toujours d’actualité dans les Sandwich du sud, possession anglaise de l’Atlantique sud.

 

– Un Lemoine, sans doute Etienne Lemoine (1735-1792), acquéreur sur Saint-Malo des héritiers de Madame de Brinianière Vincent paye au baillage 48 sols pour deux années de rentes échus à la saint-Gilles prochain (1779) ; ce même Lemoine, acquéreur sur Saint-Servan de mademoiselle de la Rivaudais,  paye à ce titre en 1785 le vingtième pour 6 livres et 10 sols, en 1786 12 livres et 12 sols plus 2 livres et 4 sols pour les fouages, en 1787 10 livres et 10 sols plus 2 livres et 2 sols pour fouages, en 1789 toujours le vingtième pour 10 livres et cinq sols plus deux livres et quatre sols pour fouages.

Nous savons également que ce Lemoine était redevable du vingtième sur Paramé entre 1785 et 1791.

 

– Une réunion professionnelle à Paris me permet de rencontrer Me Laurent Dejoie, notaire à Vertou et par ailleurs vice-président du Conseil Supérieur du Notariat devenu depuis le président; immanquablement, je lui parle d’archives et lui demande s’il connaît bien la Vrillère à Saint-Julien de Concelles ; quelle surprise pour lui de savoir que notre famille a été propriétaire de la demeure pendant près de deux cents ans (voir l’article sur ce sujet dans le bulletin n°2) car c’est à cet endroit qu’il a vécu lui-même toute son enfance et où habite encore son père Me Luc Dejoie ; il pensait que la maison datait de la 1ère moitié du 19ème siècle mais ne savait pas qu’une autre plus ancienne avait pu être incendiée pendant la Révolution ; nous échangeons nos connaissances respectives et nous nous promettons de faire une visite en règle de la propriété lors du prochain congrès des notaires qui aura lieu … à Nantes.

(voir les articles sur « la Vrillère » dans les bulletins généalogiques numéros 1 et 3)

 

– Vous aimez la mâche, ce légume riche en fer et en magnésium, alors nous vous conseillons tout spécialement la marque « Crudi-frais SARL» dont l’adresse est, tenez-vous bien, « La Vrillère - Saint-Julien de Concelles » – (la rédaction précise qu’elle ne possède aucun intérêt personnel dans cette entreprise et que la publicité ainsi accordée de façon indirecte est totalement désintéressée).

 

– L’église Saint-Etienne d’Origné a été reconstruite de 1879 à 1887 par l’architecte Rodier à partir d’une chapelle plus ancienne du 12ème siècle.

Dans le transept sud, est suspendu un tableau offert en 1869 par l’empereur Napoléon III au général Etienne Duboys Fresney ; il s’agit de la copie d’une œuvre de Franscesco Marmitta représentant la Vierge et l’enfant Jésus entourés de Saint Benoit et Saint Quentin (consultez : église+origné sur le moteur de recherche Google)

 

 

 

– Anne de Paris est l’épouse de François Duboys de le Vrillère : nous ne savons rien sur elle ni sur sa famille ; nous n’arrivons pas à la rattacher aux autres personnes porteurs du même nom …

(Une famille de commerçants et de magistrat au Présidial de Nantes ; ils auront en réalité dix neuf enfants : voir bulletin numéro 8)

 

– Qui donc est ce Jean Duboys des Sauzais, né en 1688, décédé en 1753, ayant épousé Marguerite de Melun (1703-1767) et ayant eu pour enfant Henry D des S (1725-1776) époux de Marie Hortense de Rohan-Guéméné (1725-1802) ; sans doute aucun rapport avec nos ancêtres …

En réalité une autre famille.

 

-    Vous aimez les roses ? Et bien, sachez qu’une rose gallique a été créée en 1843 sous le nom de « Duboys Dessauzais » ; citée par le grand rosiériste Jean Pierre Vibert (1777-1866), nous n’en connaissons pas encore les caractéristiques, ni les circonstances de la création, donc à suivre ; en fait concerne l’autre famille ci-dessus.

 

– Le lundi 2 juillet 2001, à Drouot, salle 14, le cabinet Daguerre commissaire-priseur vendait aux enchères publiques l’ensemble du mobilier et objets  provenant du château des Chapelières.

 

 – Bertrand Delanoé, le maire de Paris, a des ancêtres malouins ; nous avons retrouvé deux bulletins de salaire faits par l’armement Anatole Lemoine le 5 décembre 1889 à Joseph et à Mathurin Delanoé tous deux de Plouer ; nous les avons transmis, avec d’autres documents, au descendant qui a paru plutôt intéressé (opération menée conjointement avec Laurence DF).

 

- La loi du 9 décembre 1905 sur la séparation des Eglises et de l'Etat aura bientôt cent ans: c'est pour nous l'occasion de rappeler le rôle important joué dans la Mayenne par notre ancêtre Etienne-Albert Duboys Fresney qui fût président et fondateur dès 1903 de l"association des catholiques de la Mayenne".

Au Sénat, lors d’une session extraordinaire, il y eut 21 journées de débats sous la présidence de M. Fallières ; sur 282 votants, 179 adoptèrent la loi et 103 votèrent contre dont Etienne Duboys Fresney.

Pour approfondir cette question, vous pouvez utilement vous reporter à un article de André Chalot intitulé « autour de la loi de séparation -1902-1908 » publié dans le bulletin de la commission historique de la Mayenne de octobre-décembre 1977.

           

– Pour le cas où les bulletins généalogiques vous donneraient des ailes en vue d’effectuer des recherches, surtout n’hésitez pas et voici quelques pistes :

            - Les votes des Duboys Fresney dans les différentes assemblées parlementaires, en vue d’une synthèse, de dégager une ligne de pensée ou encore une évolution

            - Nos ancêtres ont-ils procédé à des acquisitions lors de la vente des biens nationaux ?

            - Y-a-t-il encore des descendants de Charles Duboys des Sauzais ? (voir plus loin l’article sur Charles Duboys des Sauzais appelé aussi Dussauzais) : apparemment pas !

            - La manufacture de faïence située à Rennes, pavé saint-Laurent, possédée depuis 1759 par François Duboys sieur de la Vrillère, revendue en 1766 à un sieur Leclerc : ne pourrait-on pas en savoir plus ?

            - La propriété « La ou Les Sauzais » située à Nantes acquise Par René Duboys le 23 juin 1689 : où se situerait-elle ?

            - Le lien de parenté au 15ème ou 20ème degré entre Toussaint et André Bodinier et Jeanne Duboys des Sauzais, l’épouse de Jacques Defermon (voir Bulletin n°1)

            - Les causes du décès de François Lemoine survenu à Brest le 3 germinal an 8 (1801) à l’âge de 30 ans.

            - il existe à Rennes une rue Duboys des Sauzais créée vers 1884 ; que dire de plus ?

 Réponse partielle ; la ville de Rennes a été bénéficiaire en 1862 d’un legs Duboys des Sauzais : mais là aussi des recherches seraient à faire ; il s’agit sans doute de la succession de Jacques-Jean D. des S. (1792-1861) ancien secrétaire général de préfecture.

 

– Avis de recherche : aux archives nationales, section Travaux Publics – F 14 – liasse n° 1152, les papiers provenant de l’inspecteur divisionnaire Duboys (1739-1829) : il s’agit sans doute de Charles Duboys des Sauzais, dénommé parfois Duboys-Dusaussais (1759-1843) dont la notice biographique figure dans les bulletins généalogiques n° III et IV.

 

 – Grâce à geneanet.org nous avons pu retrouver la descendance de ce même Charles Duboys Dessauzais ; sa fille Augustine épousa en 1818 à Chalons sur Marne où résidait alors ses parents, Antoine Le Griel, un officier d’artillerie devenu ensuite général et commandeur de la Légion d’Honneur ; ils eurent quatre enfants Charles devenu Polytechnicien, Anatole officier de marine, Régine et Léon étant décédés en bas âge ; nous devrions peut-être pouvoir descendre cette lignée pour retrouver des représentants actuels 

 

– Jacques Defermon des Chapellières (Maumusson 1752- Paris 1831) a été un grand serviteur de l’Etat ; président de la Convention Nationale en 1792 il eut à instruire le procès du roi Louis XVI : « La Montagne bondit de ses travées pour arracher de son fauteuil le président qu’elle accuse de partialité ; Defermon, assez digne, se justifie ; le tumulte s’apaise enfin... » ; il demanda au roi s’il reconnaissait les trousseaux de clefs des Tuileries, et Louis XVI ne les reconnût pas ; à un moment du procès, il lui proposa un siège …

Un ouvrage « les revenus et salaire annuels des bretons en 1802 » classe Jacques Defermon à 15 000 francs alors que le général Cambronne était à 12 500 francs

En 1804, au sacre de Napoléon, c’est lui le plus ancien des présidents de section du Conseil d’Etat qui avec les présidents des trois assemblées présente à l’Empereur la formule du serment de respecter la Constitution (voir le tableau de David).

Il fût un fervent partisan de la constitution civile du clergé.

Un article de Arnaud de Maurepas paru dans Etudes et documents V 1993 du comité de l’histoire économique et financière de la France publie un manuscrit inachevé des mémoires de Defermon accompagné de notes très complètes sur sa vie et sur son action politique.

 

– Grâce à Chapitre.com, nous avons pu mettre la main sur un article de Jacques Defermon : « opinion de M. Defermon sur l’organisation de la Marine ; prononcée dans la séance du 13 avril 1791 ; imprimée par ordre de l’Assemblée Nationale » sur 11 pages de l’Imprimerie Nationale (reproduit dans le présent bulletin) ; également sur une lettre adressée au ministre de la Marine à la demande du maire de Saint-Malo ; à ce sujet nous pensons que Defermon avait des liens privilégiés avec la Marine mais aussi avec Saint-Malo ; mais lesquels donc ?

 

– Autre recherche : au ministère des affaires étrangères, série acquisitions extraordinaires, acquisitions réalisées en 1997, volume 99-133, archives Clarke: courriers transmettant des renseignements politiques, sollicitations diverses émanant principalement d’officiers, période juin à décembre 1815; folio 158-160, courrier ou sollicitation de Duboys Fresney

 

– Le château de « La Roche » à Origné a été construit vers 1860 (en 1865-1867 ?) ; le général Etienne Duboys Fresney en était, nous dirions aujourd’hui, le maître de l’ouvrage, mais qui était donc l’architecte ? Que dire de la construction si ce n’est qu’elle est dans une situation heureusement choisie au dessus de la vallée de la Mayenne (l’abbé Angot).

 

- Le scandale du canal de Panama a secoué les milieux politiques et financiers français de 1882 à 1894 ; la plupart des parlementaires ont été auditionnés pour connaître l’état de leurs relations avec les responsables : le sénateur Etienne-Albert Duboys Fresney aurait–t-il fait l’objet de pressions ou d’auditions dans cette affaire : nous ne le pensons pas.

 

– La Société d’Archéologie et d’Histoire de la Mayenne publie dans son bulletin numéro 28 de l’année 2005 un dossier complet sur : « 1905 les catholiques mayennais et la République » ; le père André Charlot y livre un article intitulé « Une résistance légale à la Séparation : l’Association des Catholiques de la Mayenne » avec notamment les chapitres suivants : « Le fondateur, le sénateur D.F. », puis « un hommage à D.F. » et « D.F., un précurseur » ; à lire attentivement. La France d’alors était divisée (aujourd’hui encore !!) tant sur le plan politique que religieux avec les royalistes- catholiques et les républicains plutôt anticléricaux ; le sénateur D.F. sera l’un des premiers à concilier et à défendre tout à la fois les principes républicains et ses très fortes convictions religieuses. En s’appuyant sur la récente loi du 1er juillet 1901, il créera une association départementale des catholiques de la Mayenne destinée à organiser, suite à la spoliation des biens d’Eglise, un nouveau financement du culte, en quelque sorte un « denier du culte » avant la lettre.

 

-  Nous croyons savoir d’après les indications du père Charlot que les archives de l’association des catholiques de la Mayenne se retrouvèrent longtemps entre des mains privées, en l’occurrence celles de la veuve de Henri Bâtard, l’ancien vice-président de l’association ; nous avons aussitôt pris des contacts pour faire en sorte que ces archives soient versées dans la mesure du possible aux archives départementales ; le père Charlot vient de nous rassurer : les archives en question sont depuis 1970 minutieusement classées aux archives de Laval : « Vous pouvez donc les consulter vous-même et découvrir les écrits – d’une écriture très fine – de votre arrière grand-père. » 

 

– Le très dynamique service des archives du Sénat nous a adressé, à notre demande, le texte des explications du sénateur Etienne-Albert Duboys Fresney faites à la tribune lors du vote de la loi de 1901 sur les associations et lors de celle de 1905 sur la séparation des Eglises et de l’Etat ; ces déclarations sont jointes et font partie du présent bulletin ; elles sont révélatrices d’une époque assez bouleversée avec des sujets brûlants comme religion ou éducation ; nous avons profité de cet envoi pour nous-même adresser tout ce qui pouvait concerner nos sénateurs, c’est-à-dire le général Etienne D .F. qui a été sénateur de 1876 à 1888 et Etienne-Albert D.F. sénateur de 1899 à son décès en 1907. 

 

– Les parlementaires Duboys Fresney auraient-ils fait parti de ce que l’on a appelé « le groupe colonial »; de quoi s’agissait-il en réalité pour la France qui était alors très engagée en Afrique et ailleurs ; en 1892, un groupe colonial est formé à l’Assemblée Nationale avec pour leader Eugène Etienne, député d’Oran qui avait été secrétaire d’Etat aux Colonies en 1887 et 1889 ; dès l’année suivante, 113 députés font partie du groupe, près de 200 au début du XXème siècle, parmi eux cinq futurs présidents de la République, Gambetta et Ferry ; ils seront 250 en 1936 ; au Sénat, le groupe colonial est fondé en 1898 ; Marcel Saint-Germain en sera le président avec 200 membres en 1902.

Et donc Etienne-Albert D.F., sénateur de 1898 à 1907, ou Jacques D.F., député de 1914 à 1932 puis de 1936 à 1940, ont-ils fait partie de ce grand mouvement qui servait alors de soutien à la politique extérieure de la France, tant au niveau diplomatique que économique?

 

– Qui pourrait nous parler de M. Guédon, de Château-Gontier qui fût longtemps le secrétaire du député Jacques Duboys Fresney , en dehors du fait qu’il possédait un singe en cage ...; nous parlerions aujourd’hui d’un attaché parlementaire qui fût certainement précieux lorsque le député JDF se portait volontaire et fût mobilisé pendant la grande guerre.

 

- Lundi matin, ont eu lieu au milieu d’une affluence considérable les obsèques de M . Joseph Guédon, rédacteur politique à la Gazette de Château-Gontier, directeur du Mercure Segrées ; au cimetière, des discours furent prononcés, notamment par M J Duboys Fresney, député… (Ouest-Eclair édition de Caen du 29 avril 1925)

 

 – Comment donc s’écrie Duboys Fresney en japonais ? Vous ne savez pas ? Eh bien, demandez dans les bonnes librairies asiatiques le livre de Catherine D.F. « le métier d’infirmière » dans sa dernière édition ; nous ne pouvons hélas rien vous retranscrire à ce sujet, nos clavier et logiciels d’alphabet étant limités ; il paraîtrait que seulement « duboys » aurait été retranscrit ; impossible pour nous de le vérifier sauf à assister à la dédicace à Tokyo, mais la date nous a-t-on dit n’est pas encore fixée …

 

 – La deuxième édition de l « Atlas des Français » est parue en avril 2006 (collection Atlas-Monde édition Autrement); avons-nous là une réédition de la publication de 2002 ? non, il s’agit d’une nouvelle approche « des français aujourd’hui » avec de nouveaux thèmes, de nouveaux tableaux, de nouvelles conclusions, des conclusions réelles sans aucune concession pour les effets de mode ; un hommage au grand sociologue Henri Mendras, cette parution est comme une continuité de son œuvre ; sans aucun doute, un ouvrage de référence, livre de bachotage et de chevet, pour les élèves ou étudiants en économie, un outil de travail pour les professeurs, pour tous un moyen de réflexion de notre société et donc de nous-même : merci Laurence ; une question tout de même : il se dit parfois que les femmes seraient devenues dominantes dans le secteur culturel ?

 

– Sur internet, il faut absolument aller sur le site : www.geneanet.org ; c’est le moyen de contacter un nombre important de généalogies privées ; vous « tapez » un nom (patronyme) et en facultatif un lieu (commune de naissance, mariage ou décès) ; s’affichent alors après 2 ou 3 « clics » toutes les généalogies ayant une relation directe avec votre demande, dont très souvent celle que vous recherchez.

Dans notre famille Duboys Fresney-Lemoine, personne n’a encore mis en ligne ses travaux, et pourtant nous retrouvons déjà tout ou presque sur les Duboys des Sauzais, Duboys Fresney, Geslin Guittet Rondelou ainsi que sur les Lemoine Marie Rousselière Rouault de Coligny Moras Bodinier Lemaire etc…

Il est par exemple très intéressant de remonter le plus haut possible dans l’ascendance d’un nom et de rechercher ainsi tous ses descendants ; il y a des découvertes à faire.

Vous pouvez aussi vous inscrire en devenant « partenaire » ou « expert » … Alors bonne navigation …

 

 – Recherchons le lien de parenté entre notre famille D.F. et le général Aubrée (1763 ? – 1808 ?) qui a donné son nom à un square dans Rennes ; nous savons seulement que le faire-part de décès du colonel D.F. en 1864 citait comme cousine du défunt une Mme Aubrée, sans doute la fille de ce général d’Empire.

 

– Les Duboys Fresney étaient-ils musiciens ?  Sans aucun doute : nous savons par exemple que le colonel Etienne D.F. jouait d’un instrument; au décès de son père en 1792, l’inventaire successoral révèle la présence d’une harpe au domicile ; son frère Charles nommé en 1797 ingénieur des Ponts et Chaussées à Avranches participe aussitôt (en 1798) à un corps de musique de 23 membres ; le général Etienne D.F. dans ses états de service militaire est annoté « bon musicien » ; alors aujourd’hui où en est-on ? A quand la chorale ou l’orchestre familial ?

Observation complémentaire : Jacques Defermon aurait été l’auteur de la loi du 13 thermidor an 3 portant établissement d’un conservatoire de musique à Paris.

 

- Le moteur de recherche « Google » répond au nom de « Duboys Fresney » et renvoie désormais en octobre 2006 à 20 800 références ; il faut y ajouter les erreurs ou fantaisies dans l’orthographe avec des a et des i …, sachant que le nom est actuellement porté par 45 personnes : 16 hommes, 11 demoiselles, 10 femmes mariés pour leur nom de jeune fille et 8 femmes mariés pour porter le nom de leur mari ; les personnes décédées ayant porté le nom de DF sont au nombre de 23 avec 8 hommes, 7 demoiselles, 3 femmes mariées pour leur nom de jeune fille et 5 femmes mariées pour avoir porté le nom de leur mari.

Pour information mais sans comparaison possible, le nom de « Lemoine » renvoie sur Google à 4 100 000 références.

 

- Concernant la propriété « La Vrillère » à Saint-Julien de Concelles, nous avons appris le décès de son propriétaire et occupant Me Luc Dejoie, survenu en juin 2006 ; la maison serait désormais occupée par « le passeur », c'est-à-dire le gardien qui logeait dans la petite maison d’entrée.

 

- Le colonel Bernard Sonneck fait paraître chez l’imprimeur Floch à Mayenne un ouvrage intitulé ; « Les décorés de la Légion d’Honneur en Mayenne » ; dans le tome 1 figurent le colonel Etienne Thérèse Amaranthe Duboys Fresney, son fils le général Etienne D.F., son petit-fils le sénateur Etienne-Albert D.F. Le tome 2 comprendra le député Jacques D.F.

 

-  Voici pour information des noms de rues qui devraient vous dire quelque chose:

- rue Guittet à Angers

- rue Moras à Boulogne-sur-mer

- rue Even à Dinan

- rue du Général Duboys Fresney à Laval

- rue Geslin à Nantes

- rue Jacques Defermon à Rennes

- rue Duboys des Sauzais à Rennes

- rue Blaize de Maisonneuve, rue Guibert ou rue Lacombe de Villers à Saint-Malo.

 

           

-          Nous recherchons les liens possibles entre Berthe Lemoine, née Dubois (1856-1934), la présidente du comité des dames de la Société des Oeuvres de Mer de Saint-Malo-Saint-Servan et le docteur-commandant Jean-Baptiste Charcot (1867-1936) ; ils étaient contemporains et habitaient tous les deux à Saint-Servan, l’une à l’Artimon et l’autre à la Passagère ; tous les deux aimaient et oeuvraient à leur manière en faveur de la mer ; dans les visites reçues à l’Artimon en 1903 et 1904, Charcot ne figure pas ; celui-ci le 27 juin 1903 lançait à Saint-Malo le trois-mâts « Français » qui devait partir du Havre le 25 août suivant pour la Terre de Feu et l’Antarctique.

 

-          Le père Yvon, de son vrai nom Jean Marie Le Quéau (1888-1955), aumônier de la Société des Œuvres de Mer de 1933 à 1937, auteur de plusieurs livres sur la condition de vie des marins à la Grande Pêche (Avec les Bagnards de la Mer), aurait pu assister – malgré son jeune âge - au mariage de Berthe Lemoine et de Jacques Duboys Fresney à Saint-Servan en 1904 ; nous recherchons des précisions …

 

-          

-          Dans l’Almanach des adresses de Rennes de 1887, vous avez un intéressant article sur la commune de Guipel de M. Orain avec un descriptif du château de Chesnais Piguelaye : «Cet antique manoir appartient aujourd'hui à M Auguste Lemoine, de Saint-Malo, qui vient de le faire restaurer. Il a conservé une partie de ses douves avec cour d'honneur flanquée d'un côté d'une chapelle en bon état et de l'autre d'un colombier. On voit aussi des traces de pont-levis et une tourelle suspendue. Le rez-de-chaussée, de plein pied avec la cour, renferme de vastes et belles pièces boisées en vieux chêne avec des plafonds ornés de poutrelles. Un immense escalier de bois conduit à une galerie du premier étage, qui longe tout le devant du bâtiment et sur laquelle ouvrent les portes des appartements. La chambre d'honneur possède une cheminée très remarquable, avec sculptures et incrustations en marbre. Malheureusement les armes des anciens seigneurs qui existaient sur des médaillons ont été enlevées ou mutilées. Les abords du château sont charmants : un bel étang, qui alimente un moulin, est dominé par une charmille qui porte le nom de Promenoir de Madame, et une autre promenade ombragée de chênes longe la pièce d'eau dans toute sa longueur ». Il faut déplorer toutefois la disparition des avenues ou « rabines » séculaires qui conduisaient jadis au Chesnay et le dessèchement de l'Etang Neuf. Cette superbe nappe d'eau environnée de bouquets d'arbres offrait, dit-on, avec son encadrement de verdures, le plus joli paysage de la contrée (abbé Guillotin de Corson).

 

-          Dans le journal « Le Petit Bleu – Pays de Dinan » sous la plume de Michel Mauffret, ont paru les 14 et 28 septembre 2006 deux articles intitulés « Les Terre-Neuvas des bords de Rance – Une affaire de nourriture avariée » puis « Les biscuits de l’Adour » peu élogieux de certains navires de l’armement Lemoine. Pour le compte de l’ensemble de la famille, nous avons jugé bon d’exercer un droit de réponse dont vous trouverez le texte ci-joint. La connaissance et la parution de ces articles nous avait été transmise par Lionel Martin, le président  de l’association Mémoire et Patrimoine des Terre-Neuvas de Saint-Malo, lors de la Saint-Pierre des marins de Fécamp début février 2007 ; la réponse a été aussitôt adressée le 5 février 2007 ; or, en vertu de la loi du 29 juillet 1982, le droit de réponse existe dans le délai de trois mois de la parution des articles incriminés ; c’est sans doute pour cette raison que le journal s’est bien gardé de nous répondre et de faire passer une parution rectificative …

 

-          Le 30 avril 2007, juste après le mariage de Paul et Nathalie Andrégnette, nous sommes sollicités par le même Lionel Martin, président de l’association Mémoire et patrimoine des Terre-Neuvas, pour une causerie sur l’armement Lemoine au 19ème siècle, dans le cadre d’une fête des Terre-Neuvas sur cinq jours au fort Saint-Père près de Chateauneuf d’Ille et Vilaine ; la revue municipale « Saint-Malo magazine » de avril 2007 avait annoncé l’événement comme indiqué ci-contre ; à noter que cette manifestation est préparatoire du futur musée de la pêche de Saint-Malo ; son invité d’honneur était Madeleine Derveaux, la tante et marraine de Danielle D.F., assistante de la marine à Cancale pendant plus de 40 ans et fondatrice du musée des Arts et Traditions populaires de Cancale.

 

-          Nous avions déjà pris connaissance sur l’île aux chiens (aujourd’hui île aux marins) à Saint-Pierre et Miquelon d’une cale Lemoine ; à Paramé, il y avait aussi un moulin Lemoine situé près du Boulevard Hébert et d’un ancien chemin de la Hoguette, remplacé en 1908 par une villa dite du moulin rouge située 80 boulevard Hébert, construite par Maurice Storez architecte à Verneuil sur Avre pour lui-même ; nous apprenons qu’il y avait aussi à Paramé une digue Lemoine, proche de l’épi de la Hoguette, construite en 1858 dans les dunes ou nielles ; en retrait de trois mètres par rapport à la digue des dunes, la société des Bains de mer sous l’impulsion de Hébert va décider de l ‘élargir pour les aligner (entre 1878 et 1887) ; en 1887, les escaliers d’accès à la plage sont posés ; le projet de garde-corps en bois ne sera jamais réalisé (1887) ; des bancs sont installés en 1900, des candélabres en 1909 ; la digue Lemoine sera réparée en 1903.

 

-          Nous apprenons, quelques dizaines d’années après, la discussion entre deux pères de mariés au cours de la cérémonie d’union de leurs enfants: « J’espère que vos ancêtres n’ont pas voté la mort de Louis XVI ! ». « Non, assurément ! » répond-on dans la famille Duboys Fresney.

A cela, quelques observations : nous confirmons bien sûr la réponse donnée; à vrai dire aucun de nos ascendants directs n’étaient députés à cette époque de la Convention Nationale ; en revanche, un allié, Jacques Defermon, était si je peux dire aux premières loges puisqu’il était, pendant le procès, président de la haute assemblée réunie en juridiction populaire ; il vota pour le bannissement de Louis XVI, c’est à dire l’emprisonnement du roi, pendant le temps des hostilités ; comme vous le savez, le vote passa à une voix près en faveur de la mort, celle par exemple du cousin du roi, Philippe-Egalité, duc d’Orléans ; autre précision importante : les du Faÿ de Choisinet sont descendants directs de Raymond de Sèze, l’avocat du Roi pendant ce même procès de condamnation (« je cherche parmi vous des juges, je ne vois que des accusateurs »).

 

 - Quand deux cousins issus de germain se retrouvent bien longtemps après, ils essaient de se resituer et ont le choix en un certain nombre de formules comme par exemple :

·        ma mère est la cousine germaine de ton père

·        ma mère est la nièce de ton grand-père paternel

·        ma grand-mère maternelle est la sœur de ton grand-père paternel

·        ma grand-mère maternelle est la tante de ton père

·        nos arrières grands-parents communs sont X et Y

·        nous sommes cousins issus de germain par ma mère et par ton père

·        … par ma grand-mère maternelle et par ton grand-père paternel

Ajoutez à cela des noms et des prénoms ; pour peu que les prénoms soient les mêmes sur plusieurs générations, vous pouvez ainsi tenir un certain temps… Mais à vrai dire, quand on se voit peu, il y a aussi beaucoup d’autres choses à se dire, n’est-ce pas ! …

 

-          Aux archives municipales de Rennes, à la référence 1 Q 28 datée de 1862, apparaît un legs Duboys des Sauzais : il s’agit certainement d’une disposition résultant de la succession de Jacques-Jean Duboys des Sauzais né le 24 août 1792, décédé sans postérité le 7 décembre 1861 ; celui-ci fût secrétaire général de la préfecture d’Ille et Vilaine puis payeur du Trésor, également membre du conseil municipal de Rennes et chevalier de la Légion d’Honneur ; le fait qu’une rue de Rennes soit dénommée Duboys des Sauzais doit certainement avoir aussi un lien avec ce legs.

Une expédition de Danielle et Yves DF à Corps Nuds (35 150) le 2 août 2007 nous permet de retrouver les traces de ce Jacques Duboys des Sauzais – voir la note et les photos jointes -

 

-          « Allo ! L’opératrice, je voudrais le 20 à Château-Gontier ! Oui Monsieur Jacques Duboys Fresney conseiller général demeurant avenue Carnot. »

C’était en 1917 ; il n’y avait que 747 abonnés dans tout le département de la Mayenne, dont près de la moitié à Laval ; avec son numéro 20 à Château-Gontier, Jacques Duboys Fresney - effectivement conseiller général mais également jeune député - a été  certainement l’un des tout premiers abonnés du téléphone dans la région.

 

-          Mais qui est donc E. Mary-Rousselière, un ancien éditeur de cartes postales de Rennes ; également le père G. Mary-Rousselière qui fit un voyage d’exploration en Arctique ; ne pourrait-on pas retrouver le lien généalogique avec notre branche familiale des Marie-Rousselière, ceci malgré la différence dans l’orthographe du nom ?


            Nous savons déjà grâce à internet que le 23 avril 1994, vers 2h20, la mission Sacré-Cœur de Pond Inlet, était en feu. Le père Guy Mary-Rousselière mourait dans l'incendie de sa mission. Dans un article de la revue Eskimo, le père Charles Choque, avec beaucoup d'affection pour un confrère aimé et respecté, résumait sa vie, sa personnalité et son travail scientifique. Il ajoutait que, pour tracer un portrait plus exhaustif du père Guy, il faudrait écrire un livre. Grâce aux renseignements que sa famille, les archives oblates et plusieurs de ses fidèles amis lui ont transmis, l'auteur a aujourd'hui le plaisir d'offrir ce livre qui ne veut être qu'une humble biographie où le prêtre missionnaire, l'ami indéfectible des Inuit et l'archéologue chevronné présente un seul visage profondément attrayant parce que profondément humain.(voir donc le livre sur la vie de Guy Mary-Rousselière par Charles Choque, omi, Montréal, Médiaspaul, 1998, 340 pages ainsi que « Qitdlarssuaq, l’histoire d’une migration polaire » par Guy Mary-Rousselière aux Presses de l’Université de Montréal 1980, 192 pages).

 

-           Nous apprenons que Marie Duboys des Sauzais (1790-1878), en 1840, après avoir été capitaine d’infanterie, devint percepteur de Rennes 3ème arrondissement, ceci jusqu’en 1851 date de sa démission pour maladie ; ce 3ème arrondissement a été distrait du 2ème en 1840 puis annexé à nouveau à celui-ci en 1851 (voir la communication de M. Le Bihan à la société archéologique et historique d’Ille et Vilaine bulletin 2006 et 2007) ; nous apprenons aussi qu’il habitait en 1846 à Rennes Hôtel Delys, 3 rue d’Orléans, avait deux domestiques et une fortune mobilière de 780 352,78 Frs (fortune immobilière : néant)

 

-          Voici encore une curiosité familiale ; vous vous souvenez de la collision du Saint-Pierre II avec l’Anatole, de la Société des Œuvres de Mer de Berthe Lemoine qui en 1897 faisait couler un navire de Auguste Lemoine, son beau-frère ; désormais, nous sommes en 1904 avec d’une part le mariage le 12 avril de Jacques Duboys Fresney et de Berthe Lemoine et d’autre part l’accord franco-anglais du 8 avril  mettant fin au French-Shore ; cet accord avait été ratifié à l’unanimité par le Parlement anglais – évidemment – et en France à la Chambre des Députés par 443 voix contre 105, puis au Sénat à l’unanimité ; en France, l’accord donne lieu à d’assez vives critiques ; le gouvernement avait dû prendre l’engagement de négocier à nouveau sur des points de détail touchant au régime des pêcheries à Terre-Neuve ; cet engagement n’a d’ailleurs jamais été tenu…Les Lemoine ont depuis longtemps été concernés par la défense des pêcheries où ils fabriquaient leurs conserves de homards…

Et donc en avril 1904, le sénateur Albert Duboys Fresney (1837-1907) votait d’une part au Sénat l’abandon du French-Shore et mariait d’autre part son fils à la fille d’un armateur Anatole Lemoine (1843-1889) qui avait toujours défendu la pêche à Terre-Neuve et aurait certainement, s’il avait vécu à cette date, lutté contre la perte de ce tout dernier élément de la Nouvelle France d’Amérique !

Dilemmes et cas de conscience ne peuvent-ils pas parfois émailler notre vie…

 

 - Le 11 août 2007, visite de l’ancienne maison Lemoine du 10 rue d’Asfeld à Saint-Malo, proposée par Mme Colette Chevallier, la propriétaire des lieux, en partie puisque l’immeuble est en copropriété ; celui-ci comprend : les bureaux d’un architecte au rez de chaussée, sans doute ceux à l’époque de l’armement, un bel appartement au 1er, sans doute celui de François Lemoine, un autre appartement au 2ème étage et un logement à rénover dans une aile ; une particularité en fronton de l’immeuble, se dressent les armoiries de Saint-Malo et celles de Saint-Servan à la fois ; et pourquoi donc ? pour moi les Lemoine étaient malouins mais leurs épouses étaient servannaises, voici la marque d’une belle diplomatie à une époque où les deux villes étaient, il faut bien le dire, plus rivales que soeurs.

 

  - Une Jeanne Duboys des Sauzais serait décédée ou blessée ? dans l’incendie du Bazar de la Charité à Paris rue Jean Goujon le 7 mai 1897, ainsi que 15 membres ? de la famille Ginoux-Defermon et 2 de la famille Defermon; en tout il y eut 130 personnes décédées et 200 blessées ; ne pourrait-on pas en savoir plus  …

 

 - Une circulaire numéro CIV/18/04 de 2004 donne des précisions sur le choix du nom de famille (ex nom patronymique) de ses enfants ; désormais et conformément aux lois des 4 mars 2002 et 18 juin 2003 (voir le bulletin numéro III), les enfants nouvellement nés peuvent avoir comme autrefois et traditionnellement le nom du père (A) mais aussi  le nom de la mère (B) ou bien encore les deux noms (soit A - - B soit B - - A) ; ici avec deux traits d’union entre les deux noms, pour pouvoir distinguer avec les noms composés qui en ont déjà un ; les officiers de l’état civil ont beaucoup de mal pour l’information et l’application de ces nouvelles règles ; les familles aussi ; les complications s’amplifient semble-t-il à la deuxième génération puis à la troisième, ou quand les fratries ont plusieurs pères, et aussi pour l’application de ces nouvelles règles françaises aux étrangers …

Le double nom du père (A - - B) est transmissible ; celui de la mère (C - - D) aussi ; également une partie (ou un mélange) de chacun des deux (A - - C) ou (C - - A) ou (A - - D) ou (D - - A) ou (B - - C) ou (C - - B) ou (B - - D) ou (D - - B) ???

Le législateur a accepté de limiter la complexité : le triple nom ou le quadruple nom est impossible… 

 

 - Joseph Marie-Rousselière (1797-1867) et Jeanne Noury (1801-1871) eurent deux filles Clarisse et Eléonore et deux propriétés : Les Moulinets à Parné et Le Halleray à Changé (acquise le 29 mai 1844) ; aujourd’hui, les descendances Lemoine d’une part et Chicoisne-Mézin d’autre part possèdent toujours ces deux biens ; voilà donc un bel exemple de longévité, quand on sait qu’aujourd’hui, les français changent de domicile tous les dix ans à peine…

 

 - Que sait-on de la maison des Duboys Fresney située à Laval, et provenant semble-t-il de la famille Guittet ; cette maison existe-t-elle encore ou bien n’aurait-elle pas été démolie ?

 

 - Le saviez-vous : Louis XVI est mort le 21 janvier 1793 à 10 h 22 ; et Napoléon le 5 mai 1821 à 17 h 49 ; il était d’usage dans les bonnes maisons tantôt royalistes et tantôt bonapartistes de mettre les horloges inactives à l’heure du décès de leur suzerain favori, en souvenir…

 

 - Une personne de condition, invitée à une fête familiale, arrive et découvre l’Artimon ; le jardin lui ravit, la vue sur la Rance, la descente de plage, le temps est superbe et la fête est belle : « Je vais tous les ans en Corse-sud, mais je ne retrouve pas un pareil endroit ! » puis sur un ton plutôt humoristique : « Le tout ne serait-il pas à vendre ? Il faudrait l’estimer, ne pensez-vous pas ? » ; réponse très laconique d’un haut responsable de l’Artimon : « Si l’endroit vous plaît, vous pouvez toujours revenir avec une caravane… ».

Ce jour-là, il faut bien le reconnaître, le temps était idyllique ; on peut toujours s’emporter dans les questions mais à quoi cela servirait-il dans les réponses ?

Si un jour, il vous arrivait de trouver des caravanes sur les pelouses de l’Artimon, n’allez pas chercher plus loin (mais s’il vous plaît, rien à voir avec les pelouses de Moulinsart et avec l’autorisation du capitaine Haddock…).

 

- Les archives d’état-civil de la ville de Rennes sont désormais en ligne et nous avons donc pu retrouver les enfants de Marie Duboys des Sauzais et de Eugénie Hardy qui s’étaient mariés à Rennes le 29 mai 1816, à savoir :

-         Nathalie Marie née le 28 avril 1817 en présence de Yves Joseph Hardy, ancien procureur général à la Cour Royale de Rennes et Président honoraire en la même Cour, et de Yves Louis Aubin Hardy, avocat.

-         Nathalie Anne Marie née le 11 novembre 1818 en présence de Yves Joseph Hardy et de Jacques Duboys des Sauzais, propriétaire.

-         Eugène Marie né le 28 mai 1825 en présence de Yves Joseph Hardy et de Yves Louis Aubin Hardy.

Hélas, Nathalie Marie a du décéder avant la naissance de sa sœur ; Eugène est décédé à Rennes le 11 juin 1825 et Nathalie Anne Marie est décédée à Rennes le 16 juin 1840 en présence de Armand Gaultier de la Guistière conseiller de préfecture chevalier de la Légion d’Honneur et de Pierre Hyacinthe Marie Gillard avoué licencié près de la Cour Royale de Rennes ; celle-ci sera inhumée à Corps-Nuds dans le caveau familial.

 

- Nous recevons de M. Philippe Petout, le conservateur du Patrimoine de Saint-Malo, la précision suivante : Auguste Moras fut maire de Saint-Servan pendant quelques mois ; il fut d’abord président de l’administration municipale à partir du 20 avril 1799 (1er floréal an VIII) jusqu’au 9 mai (20 floréal) puis maire provisoire du 12 mai jusqu’en 1801 ; d’autre part, la mairie-annexe de Saint-Servan ou la mairie de Saint-Malo ne possède de lui aucun portrait, non plus que la plupart des maires au cours du 19ème siècle.

 

-  Jacques Defermon a été, vous le savez, pendant la Révolution Française, un spécialiste de la Marine (voir bulletin n°4 page 7 à 12) ; grand admirateur de La Pérouse, certainement proche de lui, il fit décréter l’impression de l’ouvrage « les voyages de Lapérouse », ainsi que l’armement de deux gabarres pour partir à sa recherche.

 

-                     En 1755, M. Dubois sieur de la Vrillière et avocat au Parlement est propriétaire du manoir de la Couardière à Saint Jacques de la Lande ; par la suite, en l’an XI, Mme Dubois des Sauzais, veuve de M. Pierre Even, domiciliée à Paris, vend des pièces de terres qui dépendaient de l’ancien manoir de la Couardière pour être réunies au domaine de la Pinelière ; il ne reste aucune trace de cette maison.

 

-                     Pendant la Révolution, René Ange Félix Duboys des Sauzais et Claude Even, son beau-frère, sont tous deux inscrits sur la liste des suspects par le Comité de Surveillance de Rennes

 

-                     Sous le Directoire, M. Dubois Dessausais avec d’autres personnes bienfaisantes donnèrent au maire de Rennes Leperdit, différentes sommes pour distribuer aux pauvres pour un total de 2490 l et 15 s (réf : Histoire de Rennes par Emile Ducrest de Villeneuve).

 

-                     En 1807 M. (Charles) Dubois des Sauzais ingénieur devient, sans doute lors de sa mutation et son arrivée à Nantes, membre de la Société des Sciences et des Arts (voir les annales de la Société Académique de Nantes et de la Loire Inférieure page 443)

 

-                     En 1809, à Nantes, les quais de Port-Maillard et du Château furent commencés par l’architecte Sauvaget sur les plans de M. Dubois des Sausais, ingénieur en chef (réf : Histoire de Nantes par Ange Guépin – page 512) – il s’agit ici bien sûr de Charles Duboys des Sauzais –

 

-                     M. Duboys Fresney père, colonel du Génie et propriétaire à Laval, ainsi que M. Joseph Duboys Fresney ancien constituant à Laval, étaient membres des Sociétés de l’Industrie de la Mayenne.

 

-                     Les maires d’Origné, depuis la création de la commune le 31 mai 1865, ont été successivement:

* Adolphe Roimier en 1865-1866

* Etienne Albert Duboys Fresney de 1866 à mai 1903, donc pendant 37 ans ; ici le maire est radié de ses fonctions par le préfet pour ses prises de position anti-gouvernementales

* Celui-ci laisse son mandat à Pierre Helbert

* A nouveau Etienne Albert Duboys Fresney de mai 1905 à son décès en septembre 1907

* Le mandat passe à nouveau à Pierre Helbert

* Jacques Duboys Fresney de mai 1908 au 9 septembre 1945, pour à nouveau 37 ans de mandat

(sources : le site internet de la mairie d’Origné)

 

            - Voici quelques statistiques concernant le choix à la naissance du nom de famille suite à la réforme : double nom de famille. 4,8% des nouveaux-nés en 2005, soit 39.000 naissances ont reçu un double nom de famille, un an après l’adoption de la réforme sur la transmission du nom de famille aux enfants ; ce choix concerne à 79% les enfants hors mariage.

 

            - Jacques Duèze (1244-1334) a été pape d’Avignon sous le nom de Jean XXII ; une branche de notre famille descendrait de son frère …(source : Loïc du Faÿ)

 

            - Les noms de Gaultier de la Guistière ou Geslin de Chateaufur, portés autrefois par des ascendants directs, n’auraient-ils pas aujourd’hui disparu comme celui de Duboys des Sauzais?

 

            - L’Artimon il y a quelques temps avait besoin d’un peintre : l’on contacte l’association Espace-Emploi ; devinez qui se présente : un dénommé Lemoine prénom Ludovic… ; véridique !!

 

            - Depuis bien longtemps, nous cherchons le lieu-dit « La ou Les Sauzais » dont les Duboys de Nantes « emprunterons » le nom, suite sans doute à l’achat par René Duboys d’un bien ou d’une propriété de ce nom suivant contrat du 23 juin 1689 (voir le bulletin numéro 2 page 39 question numéro 2) ; et bien ce lieu-dit « La Sauzais » devrait d’après les Annales 1860 de la Société Académique de Nantes et de Loire Inférieure page 88 se situer tout comme le lieu-dit « La Vrillère » sur le territoire de Saint Julien de Concelles, à quelques lieues de Nantes sur les bords de la Loire.

 

            - A Saint-Julien de Concelles, les biens communaux firent l’objet d’un très long procès (de 1803 à 1866 ; les Duboys, en tant que juristes (sénéchal puis conseiller au présidial de Nantes) et habitant de cette commune, à la Vrillère, de 1667 à 1843, ont-ils pris part à ce contentieux ? (voir le livre Saint-Julien de Concelles et son passé)

 

            - Depuis décembre 2007, les dévolutions successorales ne sont plus établies en France que par les notaires ; les services des mairies ou des tribunaux d’instances ne peuvent plus dresser de certificat d’hérédité comme précédemment ; et en plus, ce point est très important, les actes de notoriété établis par les notaires doivent être désormais mentionnés à l’état-civil en marge de l’acte de décès du défunt ; de cette façon et pour l’avenir, la consultation de l’état-civil qui a depuis toujours permis de retrouver ses ascendants, permettra désormais de retrouver à coup sûr les descendants ; en généalogie, il a toujours été plus facile de « remonter » et trouver des ascendants que de « descendre » et trouver la descendance de quelqu’un ; voici me semble-t-il une réforme essentielle pour les généalogistes, plus pour les amateurs que pour les professionnels qui perdent là une source essentielle de leur travail et de leurs revenus ; cependant, la réforme n’est pas rétroactive, elle ne vise que les décès à l’avenir…

 

            - Nous savions que Joseph D.F. après avoir été expulsé de l’école Polytechnique, fût élève de l’école des Mines de Saint Etienne en 1834 (voir le bulletin numéro 4 : « l’affaire des poudres ») et que son neveu Etienne Albert D F le sera également en 186 ? Nous apprenons par ailleurs que Félix Tournachon dit Nadar (1820-1910) fût également un ancien élève de l’école de la promotion 1837, très proche donc de celle de Joseph D F.

            Ainsi, ne soyons étonnés de retrouver quelques photos familiales signées …. Nadar (source Loïc du Faÿ)

 

            - Quel lien de parenté y a-t-il entre notre ancêtre Jacquette des Granges et l’épouse de Jacques Cartier, Catherine des Granges, fille de Jacques des Granges (ou des Granches), connétable de Saint-Malo, sieur de la Ville-ès-Gares ?

 

            - Concernant le dossier de l’ « entre deux guerres » et l’article Dis-Moi Grand-Père du bulletin numéro 5, il nous a été conseillé de consulter le mémoire de maîtrise de Christian Pierre Séché « Consultations législatives en Mayenne de 1914 à 1940 ou le vote en Mayenne entre les deux guerres » – Université Catholique de l’Ouest Angers 1997 -.

 

            - l'ancienne chapelle Notre-Dame de la Merci, bâtie par M. Gouyon de Beaufort dans sa propriété des Corbières, fut bénite le 26 mars 1849 par M. Delacoudre, curé de Saint-Servan-sur-Mer. A la fin du XIXème siècle, cette chapelle fait partie de la propriété de l'Artimon (Pouillé de Rennes) (recherche de Charles D.F.)

 

            -  Jacques Duboys Fresney qui a été député pendant 24 années, de 1914 à 1932 et de 1936 à 1942, aurait déposé sur le bureau de l’Assemblée Nationale une centaine de propositions de lois, en vue donc de réformer la loi et la réglementation française existante à l’époque ; une étude complète de l’ensemble de ces propositions nous paraîtrait utile pour bien comprendre autant la période considérée, l’entre-deux guerres, que la pensée politique de notre ascendant député.

 

            - A Saint-Servan, dans le jardin de Bélair, ancienne propriété Bodinier et Lemoine, se retrouve aujourd’hui une statue de marbre blanc « Les Trois Faneuses » de Pierre Curillon (1866-1954) ; d’où vient-elle ? A l’endroit même de la malouinière détruite, une cheminée avec sur le linteau une date 1670, peut-être 1679, correspondant sans doute la date de construction de l’édifice ; sur la grille d’entrée les initiales SS, comme par exemple Saint-Servan, la grille ayant été refaite après la guerre par la mairie aux initiales de la ville (l’ancienne grille avait parait-il été démontée pour être replacée avenue Carnot à Château-Gontier).

 

            - Nous avons été contacté par Luc Boisnard qui doit publier prochainement un livre sur les familles de Saint-Malo ; il souhaitait des renseignements sur les Duboys Fresney qui ont vécu à la caserne de Saint-Servan de 1809 à 1815 ; je lui ai expliqué que par le mariage en 1904 avec Berthe Lemoine, nous étions associés à de nombreuses familles du pays ; les tableaux généalogiques ont donc été largement diffusés…

 

        - Après le livre « Les Chapellières » publié en 1987 chez Albin Michel, Pierre Péan nous parle désormais, chez Fayard en 2008, d’ « Une blessure française, les soulèvements populaires dans l’Ouest sous la Révolution 1789-1795 » ; l’auteur nous raconte ici l’histoire de la révolte paysanne et de la chouannerie au nord de la Loire, dans la région qu’il connaît bien de Chateaubriant, tout spécialement de Maumusson ; il y parle à nouveau des familles Terrier et Defermon.

Ici nous sommes évidemment très loin des polémiques soulevées par l’auteur sur nos chers hommes politiques, Mitterrand, Chirac et surtout Kouchner…

 

          - A Terre Neuve, dans le Petit Nord, à Conche très exactement, des passionnés de la pêche française brodent une tapisserie, sur le modèle de celle de Bayeux sur l’histoire de la Normandie ; il s’agit ici de raconter en images les 400 ans de la pêche française dans cette région ; compte-tenu des documents que nous avions laissés lors de notre passage à Joan Simmonds, l’un des auteurs , celle-ci a fait dans ses travaux un clin d’œil à Anatole Lemoine et au navire malouin le « Qui Qu’en Grogne » .

 

.......................... - En Seine Maritime, les initiales DF - comme Duboys Fresney - forment une énigme; elles sont inscrites depuis fort longtemps à Etretat dans une cavité naturelle de la falaise aval, dite chambre des demoiselles.

L'abbé Cochet, un éminent archéologue de la région, semblait conclure que les deux lettres étaient les initiales d'un passant - un Duboys Fresney peut-être -

Maurice Leblanc, l'auteur du personnage d'Arsène Lupin, dans son roman "L'Aiguille Creuse" nous explique autrement: l'inscription DF représentait la relation qui existait entre "la Chambre des Demoiselles" c'est-à-dire la grotte et le "Fort de Fréfossé" avec l'entrée probable d'un souterrain; sur le sol pierreux de la chambre, l'inscription DF constitue un code d'accès à l'aiguille creuse, les deux pieds posés sur les deux lettres, le regard par une fenêtre pouvait atteindre l'entrée du tunnel pratiqué sous la mer…

Souvenez-vous et retenez bien: d'une part l'œuvre de Maurice Leblanc est codée et d'autre part l'aiguille d'Etretat est vraiment creuse …

 

.......................... -  Le Dimanche 11 octobre 2009, a eu lieu la canonisation de Jeanne Jugan, fondatrice des Petites Sœurs des Pauvres de Saint-Servan; la cérémonie a été retransmise en direct à Cancale et Saint-Malo, depuis le Vatican; plus de 600 fidèles se sont rassemblés à l'église de Cancale, la commune qui l'a vu naître en 1792, et environ 400 à Saint-Malo où elle exerça comme servante des pauvres; à chaque fois la célébration présidée par le pape Benoit XVI a été projetée sur grand écran; un très fort moment de recueillement vécu aussi sur place car une important délégation bretonne a fait le déplacement jusqu'à Rome, 150 pèlerins dont 48 cancalais; parmi eux Pierre Yves Mahieu, le maire de Cancale.

 

.......................... - Qu'est-ce qu'une poulie Lemoine ?

Le chien est dans sa forme la plus simple un cadre de fer articulé fixé près de l'arrière du bateau. Son rôle est de réunir les funes près du bord en les maintenant toutes les deux à la même hauteur et bien dégagées de l'hélice. D'autres systèmes de chiens plus perfectionnés peuvent être utilisés, telle la poulie Lemoine, le chien à enclenchement automatique ou encore le chien dectro-pneumatique à commande à distance (brevet Merrienne).

Alors d'où vient le nom de poulie Lemoine? de Saint-Malo? d'un armement malouin? Affaire à suivre peut-être… A vrai dire, nous ne pensons qu'il y ait eu un lien avec "nos" Lemoine; en effet la poulie Lemoine est un des éléments du chalut; or à notre connaissance, "nos" Lemoine ont toujours pratiqué la pêche à la ligne en doris et donc sur les voiliers mais jamais sur des chalutiers.

Question complémentaire peut-être liée: nous cherchons des renseignements sur un armateur Lemoine du chalutier Alfred avec pour capitaine Joseph Diveau qui partait de Bordeaux Bassins le 30 juillet 1929 au matin.

 

.......................... - Nous avons retrouvé le mariage à Nantes paroisse Saint-Nicolas le 30 janvier 1758 de l'écuyer Jean René Budan, fils de Jean Budan sieur de Boislaurent, le témoin du marié étant Joseph Duboys de la  Vrillière, avocat demeurant à Rennes paroisse Toussaint.

 

.......................... -Emeraude Enchère Saint-Malo, c'est-à-dire l'un des commissaires priseurs de Saint-Malo, mettait en vente le 25 juillet 2009 de nombreux objets de marine avec un lot 105 intitulé "Rare Coffret en bois contenant un modèle de goélette morutière "Le Glaneur" de Saint-Malo - armement Lemoine de Saint-Malo 1793-1933 - présenté en ex-voto sur une mer sculptée en bois avec au fond une peinture représentant le Tour Solidor et une maxime "Deus Salva Nos" - Dieu nous sauve - Fronton de la boîte en bois sculpté redoré; dimension 30x40x15cm; prix indicatif 1200 à 1500 euros…

Que s'est-il passé depuis? Nous avons envoyé hélas après la vente un mail au commissaire priseur mais comme à l'accoutumé celui-ci n'a pas répondu, soit par souci de secret professionnel, soit par désintérêt.

 

.......................... - "Defermon a été le porte parole de l'Empereur Napoléon Ier" ; un livre collectif portant ce titre est paru le 19 décembre 1812 et en rappelle les circonstances; qui donc retrouvera le premier ce document ….

 

.......................... - En août 1808, de retour de Bretagne dans sa capitale, l'Empereur dira à Jacques Defermon son ministre des finances natif de Chateaubriant en Loire Inférieure: " Vous ne m'aviez pas trompé, je suis touché de l'accueil que j'ai reçu de vos Bretons; les Nantais ont fait des folies pour moi!"

A cette époque, surtout n'oubliez pas, la ville de Nantes était en Bretagne…

 

.......................... - Vous pouvez obtenir le livre édité au Canada sur la vie du père oblat J. Marie-Rousselière, soit en français, soit en anglais, en écrivant au révérant père Charles Choque OMI - 175 Main Street - OTTAWA ON K1S 1C3; celui-ci ne demande que le remboursement des frais de port mais une offrande aux œuvres des oblats de ce pays est toujours possible.

 

.......................... -  Nous recherchons des informations:

- sur Julien Augustin Duboys des Sauzaies, né à Mordelle ? en 1817 ?

- sur Girolamo Hencion, domestique de M. Duboys Dessauzais à Nantes,

- sur l'ancienne maison Lemoine installée à Saint-Malo à l'angle de la rue d'Asfeld et de la rue de Toulouse,

- sur la villa Saint-Pierre à Saint-Malo domicile de l'armateur Ludovic Lemoine.

 

.......................... - Auguste Lemoine est en 1899 membre du comité de sauvetage maritime de Saint-Malo, créé en 1865; le canot s'appelait alors "Amiral Jurien de la Gravière".

 

.......................... - Sur Masterole, un forum de jeux de rôles, on parle de la mort suspecte de Anatole Lemoine, l'armateur de Saint-Malo ! L'enquête est assurée par Pierrick Magon, du commissariat de Saint-Malo !

 

.......................... - L'Artimon évoque pour nous tous une propriété à Saint-Servan-Saint-Malo de la famille Lemoine; il existe bien d'autres significations: pour les marins, cela évoque plutôt le mât arrière d'un deux ou trois-mâts, plus petit que les autres car plutôt directionnel; pour les pêcheurs à Terre Neuve, cela évoque un banc de pêche situé au sud-ouest de l'île, au nord du Banquereau et à l'ouest d'un chenal dénommé "Laurentien".

 

.......................... - A la société de géographie, lors d'une séance du 7 janvier 1874, le général Etienne-Albert Duboys Fresney est proposé à l'admission au sein de la Société par le vice-amiral baron de La Roncière et par le baron Sabatier.

 

.......................... - A Saint-Servan, au 28 de la rue Ville-Pépin (et non 22 comme indiqué par erreur),  près du parc de Bel-Air, à l'intérieur du porche de la maison Miniac, une inscription est gravée : "Malouins, vos ancêtres ont été des lions, ne soyez pas des veaux." L'auteur en est Monseigneur Duchesne (1843-1922). La formule est rude, ne trouvez-vous pas, autant que la pierre dans laquelle elle est inscrite; autrefois, à Saint-Malo, on tirait volontiers à boulets rouges, tant au sens propre qu'au sens figuré ;  depuis lors, les malouins sont allés à l'école, et puis à la Thalasso, et donc, je vous propose une formulation plus civilisée,  plus douce que voici : "Malouins, vos ancêtres ont été corsaires, alors gardez l'esprit corsaire!"  La formule est aussi plus médiatique et puis exprimée ainsi, on peut sans rougir, c'est-à-dire sans lancer ou recevoir de boulet rouge, penser à nos propres ancêtres et à nous-mêmes !

 

.......................... - Dans le Ouest-Eclair du 14 septembre 1929, nous avons la trace d'un cheval "Sémélé" appartenant à Ludovic Lemoine au départ de la 4ème course dite prix d'encouragement de la journée du 15 septembre au champ de courses de Dol de Bretagne; le cheval n'était pas, semble-t-il, parmi les favoris; il n'a pas dû gagner la course, à une époque où son propriétaire avait immanquablement d'autres soucis plus importants avec la crise de la pêche traditionnelle à la voile et avec la crise financière, la crise de 1929.

           L’année d’avant - Ouest-Eclair des 15 et 19 septembre 1928 - le cheval « Chambardeur » courrait dans la 2ème course ; il arriva 4ème

 

.......................... -- Sur le site généalogique « Roglo », Cécile d'Héliand compte plus de 14 000 ancêtres directs : alors avis aux chercheurs…

 

- Auguste Lemoine (1837-1903) a été juge au tribunal de commerce de Saint-Malo, et président le 9 décembre 1902 ; également membre de la Chambre de Commerce, élu aux élections du 14 décembre 1902 ; suite à son décès du 17 août 1903 en cours de mandat, il y eut pour le remplacer une réélection partielle le 13 novembre 1903.

 

- Nous apprenons avec plaisir que M. Auguste Lemoine (1879-1956), fils ainé de l’armateur bien connu de notre ville, vient de recevoir une médaille d’honneur pour avoir arrêté sur le Sillon (de Saint-Malo), au mois de septembre dernier, un cheval emballé qui, sans sa courageuse intervention, aurait certainement fait de nombreuses victimes. (Ouest-Eclair du 5 janvier 1901)

 

- Le général Duboys Fresney mesurait 1,70 m ; ses petits-fils Jacques Duboys Fresney mesurait 1,68 m et Robert 1,70 m ; aujourd’hui, un siècle après, certains de leurs petits-enfants mesurent 20 centimètres de plus, certainement comme la moyenne de tous les français ; alors quels sont vos commentaires …

 

- Au Sénat, lors des débats relatifs à la loi sur les associations de 1901, MM. Duboys Fresney, de Maillé et Milliard déclarent qu'ils se refusent de voter une loi de guerre et de proscription qui viole tous les principes de liberté et d'égalité et qui est contraire, ajoute Milliard, aux traditions républicaines, comme aux principes démocratiques.

 

- Aux élections législatives de 1898, M. Albert Duboys Fresney, républicain modéré a refusé définitivement la candidature qui lui était offerte dans l'arrondissement de Château-Gontier où le député sortant, monarchiste, M. le Prince de Broglie, se représente.

 

-Lors du vote de la loi du 13 juillet 1906 sur la réintégration de Dreyfrus dans l’Armée, Albert Duboys Fresney avait aussi voté contre (30 contre et 183 pour) ; lors d'une séance du Sénat du 20 novembre 1906, il vote contre la proposition relative à la translation des cendres d'Emile Zola au Panthéon ; de ce fait, ses adversaires politiques n’ont pas hésité à le classer dans le camp des anti-dreyfusards.

 

- Il existait à Château-Gontier dans les années 1930-1937 en juin de chaque année, un challenge Duboys Fresney! Qui est au courant ? Ne pourrait-on pas en savoir plus ? Apparemment une course cycliste par équipe sur 80 km environ…

 

- En 2014 aura lieu la commémoration du centenaire de la déclaration de guerre 1914-1918; concernant notre famille, Jacques et Robert Duboys Fresney ont été appelés au combat, de même leur beau-frère Jean de Messey, également leurs cousins Charles et Guy de Traversay ainsi que de nombreux autres qui par la suite auront une alliance ou une parenté avec notre famille; il serait intéressant de croiser les informations et de transmettre des photos de l'époque, notamment des jeunes appelés en uniforme; merci à l'avance de votre attention sur ce point.

 

- En 1925, la question religieuse tant débattue en 1905 lors de la séparation de l'Eglise et de l'Etat, était encore vive dans tout l'ouest de la France; 30 000 catholiques d'Ille et Vilaine affirment et manifestent dans les rues leur droit aux libertés religieuses (Ouest-Eclair édition de Rennes du 15 février 1925); un mois plus tard, 18 000 personnes défilent au Mans (Ouest-Eclair du 23 mars 1925); le député Jacques Duboys Fresney soutient ces mouvements; il défile et est au premier rang des manifestants.

 

           - A Château-Gontier, lors des évènements de séparation de l'Eglise et de l'Etat, l'inventaire de l'église Saint-Jean déjà remis du lundi 5 février 1906 à une date ultérieure en raison de l'opposition catégorique des paroissiens, ne put réussir à la seconde tentative, M. Fresneau, receveur d'enregistrement. ayant envoyé sa démission, dont il faisait part à M. le curé par une lettre très noble. Elle fut remise au destinataire à l'église en présence de la foule et de la force armée à l'heure même où devait avoir lieu l'opération, qui s'accomplit le mercredi après protestations dans les deux églises. M. Duboys Fresney, sénateur, président de la fabrique à Saint-Jean, était à son poste - sources Odile Halbert -

 

            -  En l’étude de Me Aubrée et Debroise notaires à Saint-Malo, eut lieu le 22 juillet 1937 l’adjudication volontaire de la villa « Bijou » située à Dinard rue des Chalets, à 100 mètres de la Plage composée d’un rez de chaussée sur sous-sol, deux étages et jardin, le tout libre de suite – voir Ouest-Eclair édition de Rennes du 14 juillet 1937 - Nous recherchons donc la localisation à Dinard de la villa Bijou, à ne pas confondre avec une autre villa dite « L’Albatros » ex «villa Bijou » située à Saint-Enogat. Et puis Henri Dubois aurait eu une autre villa à Dinard ? Laquelle ?

.......................... En réalité, la villa Bijou n’existe plus ; elle était au 5 rue des Chalets ; elle a été démolie et est remplacée aujourd’hui par un bel immeuble en copropriété dénommé « Bijou ».

 

 

           -  Ludovic Lemoine était très amateur d’élevage et de courses de chevaux ; il participait aux courses de Saint-Malo et sans doute des autres champs de courses de la région ; nous avons retrouvé le nom de certains de ses chevaux : en 1912 Sunrose et Melle du Château ; en 1914 La Belle Helyette, en 1919, en 1928 Chambardun, en 1929 et aussi 1930 Si(é)melé.

 

           -  Lors du procès du roi Louis XVI, Jacques Defermon (des Chapelières) dirige les premiers débats ; les Montagnards lui reprochent d’être trop favorable à l’accusé ; Marat va jusqu’à le traiter de partial et de charlatan : «  Ne voyez-vous pas que c’est la partialité en personne que ce président-là ; il nous a fait cinquante tours de charlatan aujourd’hui … »

 

- En 1821, Etienne Thérèse Amaranthe Duboys Fresney souscrit 20 actions de 500 francs chaque dans la Compagnie du Pont Neuf de la Ville de Laval ; il est le premier des 41 souscripteurs ; en 1826, il participe le 2ème sur 63 à la société pour la construction de la salle de spectacle de Laval (acte de Me Josset notaire à Laval des 15 février et 21 mars 1826) ; en 1837, Etienne son fils, alors capitaine du Génie est membre de la Société d’Emulation de Brest ; en 1879, alors général, ce dernier créée l’Association des anciens élèves du Lycée Ambroise Paré à Laval.

 

-                           En 1875, Albert Duboys Fresney lègue 8 000 francs à l’hôpital de Château Gontier, avec obligation de subvenir complètement aux besoins d’un vieillard ou d’un enfant de plus de cinq ans de Saint Joseph ; par la suite, en 1882, Ernestine Duboys Fresney, sa sœur, lègue 10 000 francs au même hôpital de Château-Gontier.

 

-                           Robert Duboys Fresney habitait à la Chevalerie à Chatelain, là où était décédé le général Etienne DF son grand père, mais également à Château Gontier au 16 de la rue des frères Juillard dans une maison appartenant désormais à M et Mme Jean François Demey, toujours appelée « Priène », du nom d’une ancienne cité grecque d’Asie Mineure, à l’embouchure du Méandre.

 

-                           Dernier livre de Laurence Duboys Fresney paru en janvier 2013 : un nouvel « Atlas des Français », troisième du nom, avec comme sous titre « Pratiques, passions, idées, préjugés » aux éditions Autrement, collection Atlas du Monde ; une bonne idée de cadeau, avec sans aucun doute une possibilité de dédicace…

           Le premier livre était paru en février 2002 : Atlas des Français, grand angle sur un peuple singulier, le deuxième en avril 2006 : Atlas des Français aujourd’hui, dynamiques, modes de vie et valeurs.

           Et voici encore une documentation importante, un regard lucide sur notre pays et aussi sur nous même…

 

-                           Encore une énigme dans notre généalogie : en 1758 nait à Rennes Etienne Thérèse Amaranthe Duboys, fils de René Antoine Dubois des Sauzais et Anne Jeanne Perrine Geslin ; fils cadet il prend le nom de Duboys du Fresney ou Duboys Fresney, cela sans doute juste avant la révolution.

En parallèle vers la même époque, un Bonaventure Louis Dubois de Crancé (Chalons1732- Sedan1820) change de nom pour s’appeler Dubois-Fresnay ou bien Dubois de Fresnoy ? Il était commissaire ordonnateur des guerres en Champagne ; sa demande a été régularisée en 1814.

Y a-t-il un rapport ? se connaissaient-ils ? un lien possible, peut-être celui de Charles Dubois Dessauzais qui était inspecteur divisionnaire à Chalons de 1814 à 1830.

Nous sommes en contact avec un descendant de la famille Dubois-Crancé pour éclaircir ce point qui n’est peut-être qu’une coincidence.

 

-                           Nous connaissons tous le yacht Armoricain de Henri Dubois, mais connaissez-vous le yacht Amazone (en anglais Amazon) ; et bien, oh surprise, il s’agit d’un seul et même navire qui figurez-vous existe toujours ; construit en Angleterre en 1885, acquis par Henri Dubois en 1897 jusqu’à son décès en 1899, il sera revendu en Angleterre en 1900 où il a toujours navigué depuis ; avec de nombreuses croisières en Méditerranée, aux Caraibes et aussi à Terre-Neuve (voir un article sur lui dans Wikipédia anglais), et puis l’été dernier aussitôt après le jubilé de la Reine Elisabeth à Londres (il était déjà présent au jubilé de la reine Victoria en 1897), il est de passage à Saint-Malo, pour, nous dit le journal Ouest-France du 28 juillet 2012, retrouver les traces de son ancien propriétaire Henri Dubois.

Que n’étions-nous pas là ce jour-là, il va falloir y remédier ; et alors que penseriez-vous d’une petite croisière sur l’Armoricain, je veux dire sur l’Amazon, pour l’été 2014 ; ayons tout de même le contact avant de lancer les inscriptions …

 

-Une tombe Duboys des Sauzais a été retrouvée à Dormans (Marne) ; à proximité, il y a le caveau familial Le Griel avec le général Antoine Charles Jean Le Griel et Reine Augustine Duboys Dessauzais son épouse ainsi que certains de leurs enfants ; Dormans est l’une des étapes du circuit mémorial de la guerre 1914-1918 ; si vous y allez, prenez une brosse, les tombes sont couvertes de mousse.

 

            -La demeure à Rennes de Jacques Duboys des Sauzais a été retrouvée ; elle se situe dans la rue du même nom, la maison la plus grande et la plus ancienne de la rue …Nous allons bientôt faire des recherches à ce sujet

 

            -Rappelez-vous – extrait des bulletins II et III- Jules Verne passe à Saint-Malo le 3 juillet 1881 avec sa goélette à vapeur, le Saint-Michel III ; il est accueilli par les malouins et les dinardais dont Anatole Lemoine et son beau- frère Henri Dubois ; l’évènement est très attendu et le navire est admiré ; il avait été construit en 1877 à Nantes par les chantiers Jollet et Babin ; pendant quelques temps, celui-ci navigua au sud de l’Angleterre, à Southampton où peu après en 1885 les chantiers locaux font construire un navire presque similaire, mais avec une coque en bois et non plus en acier ; ce navire dénommé Amazon puis Armoricain sera un moment la propriété de Henri Dubois de Dinard ; alors deux questions se posent :

- le Saint-Michel III construit à Nantes en 1877 n’aurait-il pas inspiré la construction à Southampton en 1885 de l’Amazon ?

- D’autre part, Henri Dubois lors de l’achat de l’Amazon en 1897 n’avait-il pas encore en souvenir et en pensée le passage du Saint-Michel III à Saint-Malo en 1881 ?

 

-                     En 1826, Etienne Thérèse Amaranthe Dubois-Fresney le colonel demeure à Laval rue Neuve ; Henri Dubois le notaire également dans la même rue, au numéro 13 ; des voisins en quelque sorte ; les deux familles se retrouveront à Saint-Servan en 1904 par le mariage de leur descendant respectif, Jacques Duboys Fresney avec Berthe Lemoine.

 

-                     En 1872, le comte de Paris et sa famille passe l’été à Dinard ; ils sont logés par Henri Dubois dans sa « Villa Bijou ».

 

                                                                                                                       A suivre…