-         A Saint-Malo – Autrefois -

 

Voici quelques évocations du Saint-Malo d’autrefois …

 

La Tour du Bonheur

 

Un belvédère dénommé « La Tour du Bonheur » est construit en 1913 sur une pointe rocheuse de Saint-Malo, entourée par la mer, pour M. Fontaine, diamantaire parisien ; la tour est édifiée au bord d'une falaise de la pointe de la Varde, à Paramé La Coquette, dans le prolongement de la plage du Minihic surnommée « la Nice de la Manche » pour son sable toujours sec et chaud.

 

Durant la première année, l'accès à la tour est gratuit pour quiconque souhaite admirer la vue sur la baie de Saint-Malo ; en 1944, la tour, qui appartient alors à Raymond Cormon, architecte en Chef des Monuments Historiques à Rennes, est bombardée ; en ruine, elle sera démolie en 1952.

Autre version : la tour aurait été démolie volontairement par les Allemands dès 1942 comme étant un point de repère trop bien reconnaissable, et aussi pour laisser  place à un bunker ???)

 

La tour était haute de treize mètres, avec quatre niveaux desservis par des escaliers extérieurs ; les troisième et quatrième étages sont ajourés ; la plate-forme supérieure comporte une lampe de faible intensité (pour éviter la confusion avec un phare) ainsi qu'un belvédère abritant une longue-vue.

Outre un panorama sur la baie de Saint-Malo, à couper le souffle et à procurer le bonheur ! il y avait sur place des attractions variées, une table d’orientation, un périscope panoramique, des kaléidoscopes géants, un banc du mariage et un banc du bonheur et de la santé qui donnait son nom à l’endroit.

 

Source :

http://patrimoine.bzh/gertrude-diffusion/dossier/belvedere-dit-la-tour-du-bonheur/a15adb01-1179-46b5-b1be-daa04b78ceba

 

Aujourd’hui, il ne subsiste plus que le nom d’une rue, et aussi d’un parking, quelques cartes postales anciennes, et puis bien heureusement et pour toujours la vue …

D’autre « Tour du bonheur » existaient dans le monde, par exemple en Indochine, à Siun-Tchéou …

 

Cpa Du 35  Rotheneuf - Pointe De La Varde -- Saint Malo Et Cézembre à L' Horizon     AVR20-06 - Rotheneuf

 

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Le pont Roulant

 

Le Pont roulant de Saint-Malo à Saint-Servan est un pont mobile ou railway bac qui reliait la cale de la Bourse à Saint-Malo au Naye de Saint-Servan. Son emplacement a été comblé, afin de créer l’écluse permettant au port de Saint-Malo de rester à flot.

 

SAINT MALO  -  SAINT SERVAN  Le Pont Roulant.Beau Plan Carte Rare. - Saint Malo

 

Chronologie

31 décembre 1870 : dépôt par Alexandre Leroyer architecte de ville de Saint-Servan à l’INPI d’un brevet d’invention de 15 ans pour un système de communication dit « railway-bac » (cote 1BB91370 numéro de dépôt 91370)

10 février 1873 : décret du président de la République autorisant la construction du pont mobile à A. Leroyer et son exploitation pour 60 ans à compter du 10 février 1874

26 octobre 1873 : première utilisation commerciale

7 novembre 1873 : bénédiction du pont roulant par le curé de Saint-Servan

20 février 1923 : retrait de l'exploitation

 

Description

Le pont roulait sur des rails Vignole de 38 kg/m, dont l'écartement était de 4,60 m. Le chariot était supporté par des roues de 1 m de diamètre, devant lesquelles était disposé un système de chasse-pierre.

La plate-forme de 7 m x 6 m, entourée d'un garde-corps en croisillon avec des bancs en longueur, comportait une partie couverte où les passagers s'abritaient par mauvais temps.

L'ensemble de 14 tonnes était tracté par des chaînes. Une machine à vapeur de 10 chevaux était disposée dans un magasin en bois situé sur le quai du Naye, côté Saint-Servan1. Le conducteur de la plate-forme indiquait le départ par un coup de trompe au machiniste posté dans ce magasin. L'arrêt était signifié par un second coup de trompe.

 

Utilisation

En 1874, le pont roulant effectua en moyenne 11 rotations par jour. Chaque passage durait deux minutes et le nombre de passagers était limité à 50. Le pont fonctionnait en été de 6 h à 19 h et en hiver de 7 h à 17 h.

À l'ouverture de l'ouvrage, on avait établi une double tarification : un sou pour la galerie extérieure et deux sous en cabine. Le décret autorisait le voyage gratuit des militaires.

Les circulations devaient prendre en compte la navigation portuaire commerciale, celle-ci étant prioritaire sur le transport de passagers.

 

Incidents

La tempête des 2, 3 et 4 février 1889 provoqua l'échouage du navire Le Vauquelin qui endommagea les rails et causa le déraillement du pont roulant.

La machine subit un incendie le premier août 19092. On profita de la remise en état pour électrifier la machinerie.

Le 8 novembre 1922, le navire norvégien Brawn brisa ses amarres et heurta violemment le pont roulant, provoquant d'importants dégâts qui entraînèrent la fermeture définitive de l'ouvrage.

(Source : Wikipédia)

 

35 SAINT MALO LE PONT ROULANT A MAREE BASSE - Saint Malo

 

La récolte du goémon

 

Cette récolte faisait partie des activités d’autrefois : elle procurait de l’iode, de la soude, ou encore du fertilisant organique agricole.

 

B - 35 - SAINT MALO - La Récolte De Goëmon - Attelage - Cheval - Varech  - - Saint Malo

Saint Malo      35        Récolte Du Goëmon      (voir Scan) - Saint Malo

 

Les Rochers Sculptés

 

Les Rochers sculptés de Rothéneuf, situés entre St-Malo et Cancale, sont un des environnements spontanés sous forme de sculptures monumentales relevant de l'art brut parmi les plus connus de Bretagne.

Ils ont été réalisés de fin 1894 à 1907, par l’abbé Adolphe Julien Fouéré, dit l'abbé Fouré (1839-1910).

 

35 – ROTHENEUF (Saint Malo) - LOT DE 4 CPA (neuves) Sur Les Rochers Sculptés. - Rotheneuf

 

Histoire

L'Abbé Fouré exerça successivement son ministère à Paimpont, Guipry, Forges-la-Forêt, Maxent et Langouët.

 

En 1894, il est contraint d’abandonner son poste de recteur à Langouët malgré une pétition de ses paroissiens et de se retirer comme prêtre habitué, à Rothéneuf, à 5 km de Saint-Malo (Rothéneuf se trouve aujourd'hui dans la grande banlieue de cette ville, mais en 1900, était rattaché à la commune de Paramé, station balnéaire alors en vogue).

 

L'ecclésiastique entame alors une œuvre monumentale, directement taillée sur les rochers de granite, fresque sculptée en plein air, à la merci de l'érosion marine. Pendant treize ou quatorze ans, de fin 1894 à 1907, il sculpte plus de 300 statues 2sur cet ensemble remarquable de rochers granitiques surplombant la mer et crée de nombreuses sculptures en bois dans sa maison du bourg appelée « Haute Folie », « Hermitage de Rothéneuf » ou « Maison de l'Ermite » et également connue plus tard sous le nom de « Musée Bois ».

 

En 1907, frappé de paralysie, et atteint de difficulté d'élocution, il est contraint d'arrêter toutes ses activités. On le voit alors reposant dans son célèbre fauteuil, dans la maison où il décède le 10 février 19103. Il repose au cimetière de Rothéneuf.

 

Le site

Les sculptures sur pierre

Ses figures sculptées vont du bas-relief aux visages totalement dégagés. Elles étaient à l’origine polychromes, les traits de certaines de ses figures étant soulignés au goudron.

 

Les sujets

L'inspiration de l'abbé Fouré est variée. L'Abbé Fouré aurait cherché son inspiration dans la forme des rochers et dans ses connaissances en histoire-géographie. Ces dernières furent acquises lors de ses études aux Séminaires et lors de la lecture de journaux tels que "Le Salut" ou encore l'"Ouest-Eclair"4.Les chercheurs révèlent depuis peu de nouvelles sources d'information qui permettent de ranimer la mémoire de l'abbé et de mieux le connaître, le Guide de son musée édité en 1919 par exemple ou les articles parus de son vivant dans des journaux comme L'Éclair, La Côte d'Émeraude, Le Salut, Lectures pour tous, etc. Elle ne représente pas comme cela fût trop souvent dit, la légende d'une imaginaire famille de contrebandiers ou corsaires de cette côte, mais bien plutôt des personnages connus ayant un rapport avec l'actualité de son époque…

La Guerre du Transvaal fait ainsi l'objet d'une saynète campant ses hommes célèbres, le président Krüger, le colonel de Villebois-Mareuil…

L'actualité coloniale de son époque paraît l'avoir beaucoup occupé. En catholique militant, et patriote nationaliste, peut-être royaliste, il semble avoir voulu en maints endroits de ces sculptures faire de la propagande pour l'évangélisation des peuplades soumises par la France.

L'abbé sculpte également des saints bretons légendaires comme Saint Budoc, représenté deux fois dans les rochers, dans une auge de pierre et sur son gisant.

L'homme célèbre de Rothéneuf, Jacques Cartier, est l'un des thèmes préférés de l'abbé qui l'a représenté non seulement dans les rochers mais aussi en bois dans l'ermitage qu'il habitait dans le bourg à proximité de la côte.

Sont également représentées des scènes du bout du monde évoquant la Chine, la Russie et le Japon.

 

D'après l'enquête publiée par le Pays Malouin, le site était déjà très visité en 1925 où« plus de 80 000 personnes par an venaient en visite pour voir les rochers à Rothéneuf ». En 2012, le site accueillait encore 40 000 visiteurs chaque année

(source Wikipédia)

 

Le séchage de la morue

 

La morue était principalement séchée à Terre-Neuve pour la pêche à la côte ou à Saint Pierre et Miquelon pour la pêche aux bancs ; mais les navires pouvaient aussi revenir à Saint-Malo avec de la morue verte (non séchée seulement salée) correspondant souvent à la dernière pêche ; le séchage se réalisait soit de façon naturelle, à l’air libre sur le port comme ici, soit de façon mécanique, dans des souffleries d’air chaud …

 

 

Les casinos d’autrefois

 

Les deux établissements de Paramé et Saint-Malo ont disparu pendant ou suite à la dernière guerre mondiale. Seul le casino de Saint-Malo sera reconstruit.

 

PARAME. - Le Casino. Beau Cliché - Parame

Saint Malo (35) - Le Casino - Saint Malo