Le Précieux-Sang à Fécamp et en Europe

 

 

-          à Fécamp (Normandie – France), la légende du Figuier ou du Précieux Sang – voir la notice ci-après –

 

-          à Saint-Maclou la Brière près de Fécamp, miracle lors d’une consécration en 986 ; le prêtre Isaac voit le vin se transformer en sang au cours de la messe, variante de la légende du Précieux Sang de l’abbaye de Fécamp.

 

-          à Weingarten (Bade-Wurtemberg - Allemagne), le Blutritt : procession à cheval en l’honneur du Précieux-Sang le vendredi après l’Ascension

 

-          à Reichenau (île sur le lac de Constance) don de la relique à Charlemagne par le préfet de Jérusalem Azam

 

-          à Bruges (Belgique) don de la relique en 1150 par le roi de Jérusalem Baudouin III à Thierry d’Alsace à l’issue de la 2ème croisade ; une procession a lieu le jour de l’Ascension

 

-          à Bolsena (Italie) miracle eucharistique après une profanation ou une cruentation de l’hostie

 

-          à Mantoue (Italie) dans la crypte de la basilique Andrea, les deux vases sacrés auraient été apportés par Longin, le soldat romain qui aurait percé le flanc de Jésus et aurait en l’an 37 été décapité à Mantoue. En 807, une apparition de Saint-André aurait révélé la présence du Saint-Sang sur le site de la basilique ; chaque Vendredi-Saint, les vases sont exposés dans la crypte et font l’objet d’une procession dans la ville.

 

 

            Voir aussi :

-          la tunique d’Argenteuil (France) conservée à la basilique Saint-Denys d'Argenteuil est selon la tradition une relique de la Sainte Tunique du Christ. Cette tunique inconsutile[ en laine, de couleur brun pourpre, désormais abîmée et incomplète aurait été offerte par Charlemagne à l'abbaye d'Argenteuil. Relique insigne, elle a fait l'objet de nombreuses processions et pèlerinages.

 

-          la tunique du Christ de la cathédrale de Trèves (Sarre – Allemagne) ou l’Habit Saint : au 4ème siècle, sainte Hélène, la mère de l’empereur Constantin découvre la tunique du Christ ; à sa demande, elle est transportée de Jérusalem à Trèves ; en 1196, elle est emmurée dans le nouvel autel du chœur est ; lors de la diète de l’Empire à Trèves en 1512, elle est montrée pour la première fois aux fidèles, à l’initiative de l’empereur Maximilien ; ensuite la relique est présentée lors de pèlerinage en 1933, 1959 et dernièrement en 2012 ; elle est située dans un reliquaire en verre dans la chapelle axiale du chœur de la cathédrale

 

 

-          la légende du Saint-Voult de Lucques (Toscane - Italie) portait du Christ en croix sculpté par Nicodème retrouvé flottant au large de Luni

 

-          Le Saint-Suaire de Turin (Italie) ; le suaire ou linceul de Turin, est un drap de lin jauni de 4,42 mètres de long sur 1,13 mètre de large montrant l'image-empreinte très floue (de face et de dos) d'un homme présentant les traces de blessures correspondant à un crucifiement. La représentation figurant certains détails de la Crucifixion de Jésus de Nazareth décrite dans les évangiles canoniques est l'objet de piété populaire et est considérée par l'Église catholique comme une icône. Certains croyants la vénèrent comme une relique insigne, le « Saint-Suaire ». Le linceul est conservé depuis 1578 dans la chapelle de Guarini de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Turin.

 

-          Le Suaire d’Oviedo (Espagne) est une relique faite d'une toile de lin d'environ 85 × 52 centimètres gardée dans la Cámara Santa de la cathédrale d'Oviedo et conservée dans une châsse de chêne recouverte d'argent, l'Arca Santa. Appelé aussi le Pañolón d'Oviedo, il est stocké dans cet endroit de façon historiquement prouvée depuis 1113.

 

-          La Sainte-Coiffe de Cahors (France) serait un linge mortuaire (pathil en hébreu) qui aurait été utilisé pour l'ensevelissement de Jésus-Christ. À cette époque les Juifs couvraient la tête du mort avec une coiffe qui servait de mentonnière. Ensuite ils enveloppaient le corps avec un linceul attaché avec des bandelettes. Enfin ils couvraient le visage avec un voile pour retenir les parfums. Cette relique de la Passion est tenue au secret dans la chapelle Saint-Gausbert, exceptionnellement ouverte au public, de la cathédrale de Cahors.

 

-          Le voile de Manoppello (Italie) est une image de Jésus-Christ imprimée sur un byssus, un voile de 17,5 x 24 cm, à l'origine plus grand. Cette relique d'origine inconnue est arrivée à Manoppello en 1506, apportée par un pèlerin inconnu, qui a disparu sans laisser de traces immédiatement après la livraison au père Giacomo Antonio Leonelli. Il est conservé au sanctuaire de Manoppello (Pescara) dans les Abruzzes, à 90 km de Rome. Cette image aurait servi de modèle pour les représentations ultérieures de la Sainte Face

 

-          Le Mandylion ou Image d’Édesse est, selon une tradition chrétienne, une relique consistant en une pièce de tissu rectangulaire sur laquelle l’image du Christ (ou Sainte Face) a été miraculeusement imprimée de son vivant. Pour l’Église orthodoxe, il s’agit de la première icône (du mot grec signifiant « image »). La première mention de l’existence d’une image physique du Christ remonte au VIe siècle, dans l'antique ville d’Édesse (auj. Urfa ou Şanlıurfa). Cette image fut transportée à Constantinople au Xe siècle. Le tissu disparaît de Constantinople au cours de la Quatrième croisade (Sac de Constantinople) en 1204, réapparaît en tant que relique conservée par saint Louis à la Sainte Chapelle. Il disparaît définitivement lors de la Révolution française.

 

-          Le Saint Calice de la cathédrale de Valence (Espagne); selon des documents historiques [1], c'est saint Laurent, diacre du pape Sixte II, qui l'aurait fait remettre à ses parents, qui habitaient Huesca, pour éviter que l'Empereur romain Valérien, qui persécutait les Chrétiens, ne s'en empare ; simple vase de pierre, en agate, les éléments ornementaux qui constituent la coupe ont été incrustés postérieurement ;  gardé discrètement depuis 1424, d’abord conservée à l’abri des regards des fidèles et des habitants, puis, exposée en 1916 en toute discrétion dans l’autel de la Chapelle du Saint Calice

 

-          Le Saint Calice de Troyes ; en provenance de Constantinople ; parmi les reliques, aurait été livré en 1794 aux flammes révolutionnaires

 

-          Le Saint Calice ou le Graal de Gènes (Italie) ; le Sacro Catino (« bassine sacrée » en italien) est un plat, exposé actuellement à la cathédrale Saint-Laurent de Gênes, qui passait pour être en émeraude et pour avoir été offert par la Reine de Saba à Salomon et avoir servi lors de la Cène[1]. Il est en verre coloré vert, de forme hexagonehexagonale d'une cinquantaine de centimètres de diamètre[2]. Selon l'Histoire d'Outremer de Guillaume de Tyr (vers 1170) les Génois la choisirent comme butin dans une mosquée lors du sac de Césarée par les croisés en 1101[2]. Une chronique espagnole raconte qu'il fut pris en 1147 à Almeria lors de la prise de la ville par Alphonse VII avec l'aide des Génois, qui la prirent en guise de paiement[2]. Son identification avec le Graal doit s'être faite après les textes de Robert de Boron et le milieu du XIIIe siècle, quand il fut généralement considéré comme une coupe ou un calice[2]. Jacques de Voragine dans sa Chronique de Gênes dit que Jésus et ses disciples mangèrent dans un plat d'or ou d'émeraude lors de la Cène, et que, selon certains livres anglais, Nicodème utilisa pour recueillir le sang du Christ, un vase d'émeraude appelé Sangraal[2]. Prélevé par les troupes françaises napoléoniennes, il sera restitué par la suite – cassé -

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-          Le Graal de Glastonbury (Angleterre) ; l'abbaye de Glastonbury prétend être la plus ancienne église au monde, datant l'établissement de la communauté de moines en 63, au moment de la visite légendaire de Joseph d'Arimathie, qui y aurait apporté le Saint-Graal et aurait planté l'aubépine de Glastonbury, arbrisseau fleurissant à Noël et en mai.