La perte des navires de l’armement Lemoine

La perte des navires de l’armement Lemoine

 

- 7 mai 1829 le dogre Diligent est naufragé devant Quillebeuf en rivière de Seine venant de Rouen avec un chargement de pierres de meules pour Granville ; les 4 hommes d’équipage ont été congédiés avec conduite pour St-Malo le 20 et 21 mai ; le capitaine est parti le 28 mai ; la majeure partie de gréement a été sauvée en assez mauvais état,

- dans la nuit du 8 au 9 mars 1831, le flambart Phaeton est naufragé sur l’île de Whigt (white); le navire a été entièrement perdu ; tout l’équipage s’est sauvé ; on a sauvé une partie de la cargaison avariée, quelques débris du gréement,

- 2 août 1834, le trois-mâts Henriette-Marie, ex-Amélie est naufragé sans bris à la pointe des Aigrettes île Bourbon,

- 17 février 1838, le trois-mâts Augustine est perdu à Saint-Marie île Bourbon ; déclaration du capitaine et de l’armateur,

- 4 janvier 1839, le bric Bonne Ninette s’est perdu sur la côte de Tramoor Baye, suivant avis du consul de France de Watefort ; les assureurs d’après ce certificat du consul ont soldé l’armateur,

- dans la nuit du 14 au 15 octobre 1839, le brig Trimballeur est naufragé près de Balestroit à l’embouchure du Lys ; entièrement démoli,

- 9 septembre 1840, le flambart Deux Bonnes Mères est naufragé sur la jetée du Havre et est entièrement perdu,

- 11 août 1841, le brig Saint Jean Baptiste est naufragé sur la côte du syndicat de Ploermer près de Batut ; a été entièrement brisé ; l’équipage composé de six hommes a été sauvé,

- 1843, la goélette Postillon est naufragée en mer dans la traversée de l’île de Ré à Terre-Neuve,

- 10 janvier 1847, le brig Deux Mélanie est naufragé à Santiago de Cuba,

- dans la nuit du 16 au 17 juillet 1851, le brig Marie-Angélique, parti de Bordeaux pour la Guadeloupe le 28 mai 1851, est naufragé sur les roches dites Les Cayes à Dupont,

- 7 mars 1853, le trois-mâts Henry est naufragé sur les récifs de la Ravine Blanche près de Saint-Pierre île de la Réunion,

- 28 mars 1853, le trois-mâts Florine est naufragé à Bourbon,

- avril 1854 : la goélette Anatole disparaît en mer en se rendant de Saint Malo à Terre-Neuve,

- 22 septembre 1854, le sloop Isly est naufragé sur la côte d’Overt ? près de Marennes,

- mars 1855, le brig Bonne-Mère est présumé avoir sombré dans la traversée de Saint-Malo à la côte ouest de Terre-Neuve,

- 30 septembre 1855, le brig Mélanie est naufragé sur les côtes de la Nouvelle Ecosse,

- le 13 juillet 1857, le trois-mâts François Augustine est présumé perdu corps et biens dans la traversée de Saint-Pierre aux Antilles,

- 26 octobre 1862, le trois-mâts Nautile est perdu corps et biens sur la côte de Vera Cruz,

- 4 décembre 1862, le brig Emile est perdu à Aigues Mortes,

- 29 janvier 1865, le brig Théodore est naufragé à Swansea,

- le 6 février 1865, la bisquine Fumeur est naufragée au large du cap Fréhel

- novembre 1865, le brig Bellone est présumé péri corps et biens dans la traversée de Saint-Malo en Angleterre,

- le 15 mars 1866, le brig François-Xavier sombre en quittant la passe de Saint-Malo,

- 16 avril 1866, le brig Eleonore est abandonné en mer

- 22 septembre 1866 : le brig-goélette Alice est perdu à Sait-Pierre dans un jour de colère capitaine Savary, nouvelle du 12 novembre 1866,

- 19 mars 1869, le brick Mogador est naufragé avec perte totale sur les rochers du fort du Naye pendant la tempête, dépecé à Saint-Servan le 24 juillet 1869,

- dans la nuit du 4 au 5 février 1870, la goélette Petit Auguste est naufragée sur une roche voisine du village de Rota, baie de Cadix),

- le 27 août 1873, la goélette Mésange est abandonnée en mer en effectuant la traversée de Halifax à Saint-Pierre et Miquelon,

- 12 avril 1874, le brig Nive sombre en mer en effectuant la traversée de Saint-Malo à Saint-Pierre et Miquelon, l’équipage et les passagers ont été recueillis par le brig Aimée de Saint-Servan (dépêche du 25 juillet 1874),

- le 8 juin 1875, le brig Francis est abandonné en mer,

- 10 septembre 1875, le brig Armoricain est abandonné en mer par l’équipage qui a été recueilli à bord du brig-goélette anglais Aritas ; la coque a été rencontrée le 17 du même mois par 45° de latitude nord et 54° de longitude ouest par le steamer anglais City of Brussel.

- 2 novembre 1875 : le trois-mâts Bélair est naufragé dans l’anse à Rodrigue (St Pierre)

- 7 janvier 1876, le brig Bacaière est naufragé à Saint-Pierre et Miquelon

- 21 décembre 1876, la goélette Fauvette est naufragée près de Saint-Pierre

- 1882 : naufrage de la goélette Adèle sur la côte de Terre-Neuve,

- 6 décembre 1882, la goélette Satellite est abandonnée en mer,

- octobre 1886, le brig-goélette Pyralpa est présumé avoir péri corps et biens étant parti de Saint-Malo pour Cadix et n’ayant pas donné de nouvelle depuis,

- 12 avril 1889 : le brig Amélie sombre en mer par 47°1 de latitude nord et 17°7 de longitude ouest en effectuant la traversée de Saint-Malo au grand banc de Terre-Neuve ; l’équipage a été recueilli par le steamer belge XX et débarqué à Plymouth,

- 12 avril 1890, le brig-goélette Joseph est naufragé sur l’île aux Chiens (l’île aux Marins à Saint-Pierre)

- 24 mai 1897, le brig Anatole coule au grand banc de Terre-Neuve à la suite d’une collision avec le navire de la Société des Oeuvres de Mer, le trois-mâts Saint-Pierre,

- 28 septembre 1898, le sloop P.F. n°45 est naufragé sur l’île aux Chiens,

- 15 juillet 1904, le sloop P.F. n°37 coule en mer sur le Banquereau à la suite d’une voie d’eau,

- le 6 avril 1909 (ou 1907?), le brig-goélette Maurice est perdu à 10 miles à l’est de la Hague (à cette date, il n’était peut-être plus en possession de l’armement ?)

- 9 avril 1917, le brig Tour d’Auvergne est coulé par un sous-marin allemand dans la baie de Plaisance ( ?) (ce navire avait été vendu par Clémentine Lemoine née Hovius le 31 mars 1916 à Alexandre Poret de Saint-Servan),

- 10 mai 1917, la goélette Florentine partie de Fowey (G-B) pour Gènes est présumée perdu corps et biens,

- 21 août 1918, la goélette Notre Dame de la Garde est coulée par un sous-marin allemand le 21 août 1918 sur le banc de Terre-Neuve à 44°34 latitude nord et 59°58 longitude ouest ; le Notre-Dame de la Garde qui pêchait en dehors des lieux fréquentés par nos bâtiments métropolitains fût la victime du Triumph, chalutier anglais capturé et armé par les « Boches » (œuvres de mer numéro 20)

- 13 août 1933, le trois-mâts Ermite coule par voie d’eau à 13 miles environ de Holstenborg au groënland certainement par suite d’une collision avec un iceberg.