A Saint-Malo, le circuit historique et architectural de l’Intra-Muros

 

Devise : « Semper Fidelis »

Les Accroissements de la ville close ou intra-muros :

-          1er accroissement : 1708-1710-1712 : quartier Saint-Vincent pris sur la barbacane du château

-          2ème : 1714-1720 : quartier de Dinan

-          3ème : 1721-1725 : quartier de Chartres

-          4ème : 1787 : quartier Saint-Thomas

Les incendies

-          1661 : la Grande Brûlerie

-          29 novembre 1693 ; tentative avec la Machine Infernale (anecdote de la rue du chat qui danse)

-          1725

-          1944 : bombardements des alliés, du 1er au 14 août ; 80% de la ville est détruite ;

Les Grands Hommes

-          Jacques Cartier (1494-1557) découvreur du Canada

-          René Duguay-Trouin (1673-1736) corsaire du Roi

-          Bertrand Mahé de la Bourdonnais (1699-1753), rival de Dupleix aux Indes

-          Pierre-Louis Moreau de Maupertuis (1698-1758) le mathématicien

-          René de Chateaubriand (1768-1848) écrivain

-          Robert Surcouf (1773-1827) corsaire

-          Félicité (1782-1854) et Jean Marie (1780-1860) de Lamennais, écrivains

-          Jean Charcot (18xx-1936) médecin et explorateur

-          François Broussais (1772-1838) médecin

-          Vincent de Gournay (1712-1759) économiste partisan du libre échange

-          André Désilles (1767-1790) le héros de Nancy

Les guerres Corsaires Franco-Anglaises

-          1ère guerre : 1744-1748 ; guerre succession d’Autriche

-          2ème : 1756-1762 ; guerre de sept ans

-          3ème : 1778-1782 ; guerre indépendance américaine ; traité de Paris 1783

-          4ème : 1793-1801-an 9 : guerre Révolution et Empire

-          Dernière guerre-corsaire : 1823 contre l’Espagne

Les remparts :

-          Par Vauban de 1665 à 1710

-          Par Garangeau de 1708 à 1737

Le Port

Autrefois, un vaste marais entre Saint-Malo et Saint-Servan servait de port d’échouage dénommé la Méditerranée Malouine ou la Petite Méditerranée ; elle était limitée par le rocher d’Aaron, le plateau de Rocabey, les hauteurs de la Hoguette, de Rochebonne, de Paramé, de Frotu, de la Hulotais, de Saint-Servan, les rochers du Naye et les rochers des Noires ;

Les premiers aménagements remontent à la fin du 15ème et début 16ème siècle avec la construction d’une levée et de chaussées ; puis d’un quai lors d’un accroissement de la ville en 1722 ; l’essentiel vint au 19ème siècle avec le bassin de Saint-Malo en 1885 (bassin Duguay-Trouin), le bassin de Saint-Servan en 1884 (bassin Bouvet), la mare aux canards (bassin Jacques Cartier) et l’étang de Marville (champ de courses) ; en 1930, apparait l’aspect définitif avec la construction de l’esplanade de la gare maritime ainsi que l’écluse (bassin Vauban) ;

Les principales rues remarquables :

Place Chateaubriand (1768-1848) ex place Saint-Thomas, place Saint-Vincent, en 1794 place de la Révolution lieu d’exécution par la guillotine ; place Guy La Chambre sur une partie.

-          Numéro 2 : ancien hôtel du 18ème siècle de Guillaume White, reconstruit à l’identique en granit appareillé ; Chateaubriand y résida de 3 ans à 8 ans (porte accostée de deux colonnes doriques ?)

-          Numéro 4 : Maison à la licorne de 1711 ; ancien hôtel Hay ; façades enduites ; proportions modestes ; influence du style militaire ; baies en arc segmentaire ; bandeaux plats ;

-          Numéro 6 Les hôtels des frères Vincent des Sablons (1712) où Garangeau a résidé

-          Numéro 8 : (Les Voyageurs) Maison du 17ème siècle ; toiture en croupe ; belles lucarnes à fronton cintré

-          Numéro x : (Hôtel de Ville) le château de Saint-Malo avec dans sa cour sur plan carré les façades de l’ancienne caserne des 17ème et 18ème siècle, la citerne, le Grand Donjon de 1424 qui domine, le Castelet, le petit Donjon de 1395 qui flanque l’ancien mur d’enceinte, les Tours d’angle des 15ème et 16ème siècle, la Chapelle et la Galère du 17ème siècle, la Tour Qui Qu’en Grogne à l’aile gauche du château ; son nom provient de la réplique d’Anne de Bretagne aux Malouins « Qui qu’en grogne, ainsi sera, car tel est mon bon plaisir »

Rue Chateaubriand ; enceinte primitive ; rue de Buhen, rue Notre Dame, rue des juifs, rue de la Fraternité en 1794 ;

-          Numéro 3 : Hôtel de la Gicquelais en 1640 ; maison natale de Chateaubriand le 4 septembre 1768 ; galerie à ballets dans la cour

-          Numéro 4 : (Gwen et Dodik) Hôtel Magon de la Blinais de 1670 ; voir la porte ;

-          Numéro 5 : Hôtel du 17ème avec porte cochère ;

-          Numéro 6 : voir le 15 rue Sainte Barbe ;

-          Numéro 7 :

-          Numéro 9 :

-          Numéro 11 : bel escalier ; ballet vitré à l’étage

 

Rue de la Corne aux Cerfs : autrefois le nom d’une auberge ; la maison natale de Duguay-Trouin a été détruite en 1944.

Niche 17ème siècle à l’angle de la rue Saint-Thomas

-          Numéro 7 :

-          Numéro 9 :

-          Numéro 16 : cour intérieure ; façade en bois

-          Numéro 18 :

Cour La Houssaye

-          Numéro 1 :

-          Numéro 2 : maison du 15ème siècle dite de la Duchesse Anne qui vint à Saint-Malo en 1570 pour surveiller les travaux du château ; voir les plafonds ;

-          Numéro 4 ?

-          Numéro 6 ?

-          Numéro 8 ?

-          Numéro 10 : Bel Hôtel malouin de 1673 ; voir la porte ;

Rue de Pélicot

-          Numéro 1 : voit Tourelles et fenêtres

-          Numéros 3 et 3 bis : façade en bois à l’étage ;

-          Numéro 5 : (Maison Internationale des poètes et des écrivains) Maison du 16ème siècle avec façade de bois et de verre ; maison à ballets (auvent de planches mettant à l’abri)

-          Numéro 9 : façade en pierre ;

-          Numéro 11 : Hôtel de 1676 avec façade en boiseries sur la cour ;

Rue du Gras Mollet ; le nom provient d’un sobriquet, celui d’un habitant de la rue ;

Rue du Collège :

-          Numéro 2 : (Collège de Saint-Malo) portail monumental de l’ancien hôtel fin 17ème siècle de Plouer ; voir la sculpture en pierre calcaire ;

Rue Mahé de la Bourdonnais, gouverneur général des Iles de France et de Bourbon (Maurice et Réunion), né à Saint-Malo le 11 février 1699, dcd 1753 ;

-          Numéro 1 :

-          Numéro 2 Beau portail Renaissance en bois sculpté de 1652 ; lieu de naissance supposé de Mahé de la Bourdonnais

-          Numéro 4 :

-          Numéro 7 :

Rue de la Victoire, du nom du couvent Notre Dame de la Victoire fondé en 1610 ; rappelle le rôle de Saint-Malo dans la lutte contre les Turcs et lors de la bataille de Lépante en 1571 ;

-          Numéro 2 : portail à pilastres de granit de l’ancienne prison, daté de 1710 ;

-          Numéro 6 ou 10 : de 1652

-          Numéro 8 : maison avec façade à bossages du 17ème siècle

-          Numéro x : (Ecole Nationale de la Marine Marchande) ; restes du cloître des Bénédictins ; ancienne chapelle Notre Dame de la Victoire de 1622 ; école d’hydrographie reconstruite en 1959 par Arretche et Hummel ; sculpture du Dieu Eole dans le jardin de 1960 ;

Place Saint-Aaron, Saint évêque d’Alet au 6ème siècle ; chapelle Saint-Aaron de 1621 ;

Rue Saint Benoist ; du nom du monastère Saint Benoist de 1616, remplacé par les Bénédictins de la congrégation de Saint-Maur en 1668 ; jusqu’en 1790 ;

-          Numéro 5 : (Palais de Justice de 1957) portail de l’ancienne église Saint Benoist de 1626-1705

-          Numéro 6 et 8 : maisons historiques du 17ème s reconstruites à l’identique par Cornon

-          Numéro 12 : Presbytère reconstruit par Monge

Rue de la Bertaudière :

-          Numéro x : hôtel de la Bertaudière, lieu de naissance supposé de Robert Surcouf (1773-1827)

-          Numéro 4 : portail cintré daté de 1649 ;

Place Jean Moulin (1899-1943) : enclos de la Résistance : monument de la déportation par Dodeigne ; arcades remontées de l’ancien cloître des bénédictins ;

Place Jean de Chatillon : Evêque de Saint-Malo (1099-1163) ; nommé évêque d’Alet, il transfert le siège épiscopal sur le rocher d’Aaron en 1152 ;

-          Numéro x : Cathédrale Saint-Vincent : façade ouest de 1773 ; façade nord par Thomas Poussin en 1595-1607 de style maniériste ; tour commencée en 1422 ; flèche élevée sous Napoléon III en 1860 puis nouvelle flèche en 1970 ; restes du cloître des chanoines du 12ème siècle ;

Rue ou passage de la Lancette

-          Numéro 6 :

-          Numéro 23 : passage et cour ; ensemble reconstruit par Arrechte

Rue Vincent de Gournay (1712-1759) économiste

-          Numéro 5 : ancien portail de l’hotel Baude de la Vieuville

-          Numéros 9 et 11 : de 1625 ou 1695 : donnant sur le Placitre

-          Numéro 13 : vieille maison du 17ème siècle

Le Placitre ; terrain vague au Moyen-Age ; il y en avait trois à Saint-Malo : le Grand Placitre, le Petit Placitre

-          Numéro 7 : Maison de 1770

Rue du Point du Jour : rue étroite peu éclairée ;

-          Numéro 7 : Maison du 17ème ; voir les lucarnes ;

Rue Saint-Joseph autrefois rue des mœurs ;

Rue Antoine Thévenard (1733-1815), ministre de la Marine sous Louis XVI, vice-amiral, comte et pair de France, écrivain ; seul malouin inhumé au Panthéon ; rue transversale ;

-          Numéro 11 : maison 17ème

-          Numéro 15 : ancienne porte avec linteau en accolade

-          Numéro 17 : maison fin 17ème ou 18ème

-          Numéro 19 : maison fin 17ème ou 18ème

-          Numéro 27 : cour à péristyle reconstruit par Arretche avec des bas-reliefs

Place du marché aux légumes ;

-          Numéro 2 : (bibliothèque municipale) ancien hôtel Désilles du 17ème, reconstruit à l’identique ; voir la cour et le puits (puits de l’ancien hôtel-Dieu) ; André Désilles et le R.P. Picot de la Closrivière y naquirent

Rue Saint-Sauveur, ex rue de la Charité du nom des filles de la Charité de Saint-Vincent de Paul

-          Numéro 2 : maison du 18ème

-          Numéro x : ancienne chapelle Saint-Sauveur, achevée en 1743, d’après les plans de Garangeau pour le service de l’hôtel-Dieu détruit en 1944

Rue Maupertuis (1698-1759) géomètre et mathématicien ;

-          Numéro 4 : hôtel de Miniac ; voir belle porte cintrée de 1637 et bel escalier à balustres ;

Rue de Dinan ; donne sur la porte de Dinan, ouverte en 1714, alors appelée porte de la Marine puis porte des Evêques – les nouveaux évêques faisaient leur entrée dans la ville par cette porte -

-          Numéro 1 :

-          Numéro 3 :

-          Numéro 4 :

-          Numéro 6 :

-          Numéro 12 : hôtel de Brevet de 1725 au rez de chaussée orné de pilastres ; voir le heurtoir ; grand balcon au dessus ;

-          Numéro 13 : (créperie brigantine) ; ancien hôtel Maupertuis ;

Rue Saint-Philippe ; en parrainage de Philippe d’Orléans, régent de France de 1715 à 1723, après la mort de Louis XIV

-          Numéro 1 : hôtel Chapdelaine puis Surcouf :

-          Numéro 2 : hôtel Beaugard ;

-          Numéros 3, 4 et 5 : Maisons de M. Le Fer de Beauvais ;

Rue des Vieux Remparts : la limite de la ville avant le 2ème accroissement de 1714 ; rue occupée autrefois par le couvent Saint-François jusqu’en 1791 puis par la caserne Saint-François jusqu’en 1923 ;

-          Numéros 6 et 9 : restes de l’ancien couvent des Récollets de Cézembre appelé Maison Saint François ; voûte en pans de bois au-dessus de la rue

-          Numéro 8 et 10 :

-          Numéro 9 : cour d’immeubles avec les restes de l’ancien cloître des Franciscains ; ancienne chapelle transformée en maison d’habitation ;

Rue de la Fosse

-          Numéro 2 :

-          Numéro 4 : hôtel à tourelles de 1620 ; voir les lucarnes, dans la cour tourelle d’angle dénommée « Maison du Gouverneur » ;

-          Numéro x : à l’angle de la rue de Toulouse grande maison du 18ème

Rue de Toulouse ; la plus longue rue de la ville ; date du 2ème accroissement de 1714 ; doit son nom à Louis de Bourbon, comte de Toulouse, gouverneur de Bretagne de 1695 à 1737, amiral de France ; il dota la ville en 1696 de 24 pièces de canons ;

-          Numéro 4 :

-          Numéro 9 :

-          Numéro 11 :

-          Numéro 12 : bel hôtel avec portail à colonnes doriques et appareillage en bossage; voir le heurtoir, les trois balcons superposés, petites lucarnes cintrées ; à l’intérieur voir la potence et la trappe d’encavage ;

-          Numéro 13 :

-          Numéro 20 :

-          Numéro 21 :

-          Numéro 22 :

Rue Feydeau : du nom de Paul Feydeau de Brou, intendant de Bretagne de 1716 à 1729 ;

-          Numéro 1 : voir le  5 rue d’Orléans ;

-          Numéro 2 : hôtel Le Fer de la Saudre du 18ème, reconstruit à l’identique ;

Rue d’Orléans : en l’honneur de Louis-Philippe d’Orléans régent de France de 1715 à 1723 ; appelée « La Californie » ;

-          Numéro 1 et 2 : les magasins de l’hôtel Baude (voir 1 rue de Chartres)

-          Numéro 3 : hôtel Banchereau : portail, fronton cintré et brisé, vestibule d’entrée

-          Numéro 5 : hôtel Blaize de Maisonneuve : voir les consoles des balcons

-          Numéro 7 :

-          Numéro 9 :

-          Numéro 10 : hôtel Buisson de la Vigne

Rue de Chartres, en l’honneur de Louis Ier duc de Chartres de la famille d’Orléans

-          Numéro 1 : hôtel Baude : voir la potence

-          Numéro 2 : cour de l’hôtel d’Asfeld ;

-          Numéro 6 : anciens magasins d’armateur de 1776 ;

Rue d’Asfeld, en l’honneur de Claude François Bidal, marquis d’Asfeld, lieutenant général des armées du Roi, directeur général des fortifications de France ;

-          Numéro 1 : Hôtel Baude ; portail, heurtoir, édicule de pompe

-          Numéro 2 :

-          Numéro 5 : Hôtel Magon de la Lande ou de la Ville Gilles dit hôtel d’Asfeld, du 18ème, le plus représentatif des hôtels particuliers malouins avec cour et escalier en fer à cheval et rampe en fer forgé, caves voutées, appartements lambrissés, tréhory, combles brisés avec de hautes cheminées et des épis de faitage en forme de pot à feu ;

-          Numéro 7 : (anciennement Banque de France) hôtel Trublet de Nermont de 1725 ; fronton dans la cour ; l’abbé Trublet, académicien et ami de Maupertuis y décéda en 1770.

-          Numéro 12 :

Rue des Forgeurs, du nom des ouvriers employés dans une forge ;

-          Numéro 1 : de 1600 ; voir le 2 rue des cordiers

Rue des Cordiers, du nom des ouvriers des corderies ;

-          Numéro 2 : de 1600 ; voir le 1 rue des forgeurs ; voir la 2ème petite fenêtre …

-          Numéro 4 :

-          Numéro 6 :

-          Numéro 8 :

-          Numéro 14 :

Rue de l’Orme : dû à la présence d’un grand arbre ;

-          Numéro 3 : fenêtres Renaissance ; seul décor : moulures d’encadrement à crossettes et bandeaux ;

-          Numéro 5 :

-          Numéro 9 : façade du 17ème ; voir la lucarne Renaissance ? ;

Rue des Grands Degrés : doit son nom à l’escalier

-          Numéro 2 : hôtel Le Fer du Pin vers 1700, annonce un changement de style ;

-          Numéro 7 : petite maison en forme de pavillon, du 18ème s ;

-          Numéro 13 :

-          Numéro 15 :

-          Numéro 15 bis :

-          Numéro 17 : hôtel Le Fer du Pin de 1700 ; fronton cintré ; eut lieu le mariage secret de Chateaubriand avec Céleste Buisson de la Vigne ; façade reconstruite à l’identique ;

Rue des Petits Degrés ; doit son nom à deux petites séries de marches ; autrefois rue de la Piedvachaire ;

-          Numéro 9 ; Maison de 1641 ; voir la porte ;

-          Numéro 11 ;

Rue Boursaint (1781-1833) commissaire général de la Marine

-          Numéro 1

-          Numéro 2 : (Cath coiffure) du 17ème ; belle façade en pierre de taille ; reconstruite à l’identique ;

-          Numéro x : (Taverne Borgne-fesse) à l’angle de la rue du Puits aux Braies, maison début 17ème, ancienne auberge des trois rois du 17ème s ;

Rue du Puits aux Braies :

-          Numéro 6

-          Numéro 10 : étroitesse des baies ; appareil de remplissage en pierres de  Saint-Cast ;

-          Numéro 14 :

Halle aux poissons : style nordique à charpente ouvragée par Auffret 1954 ; sculpture du chien de mer par Pellerin de Cancale ;

 

(Sources : dépliants de l’office du tourisme, journaux locaux et ouvrages de Mrs. Philippe Petout et André Vercoutere)